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Quand BiBi détaille l’ensemble du Plan-Com Carla-Mimi, il est admiratif devant le fil rouge de cette Opération. De l’avant « Vivement-Dimanche » à l’interview long d’une heure de grande écoute sur France 2, BiBi a remarqué cette constante : l’extraordinaire modestie du Duo Intervieweur/Interviewée. Peu d’effets d’annonce, pas de campagne publicitaire ostentatoire et envahissante, une mise à l’écart des grands journaux people et des quotidiens trop connus, pas de racolage tapageur et bruyant pour ameuter le petit peuple devant la télé, juste un retrait calculé qui fait écho à un des traits de caractère partagé à la fois par Carla et par Michel : la discrétion.
Michel, lui, avait choisi un de ces médias proche du Français moyen, un journal de Province avec son supplément du Dimanche : la Tribune-Le Progrès. Tout bon pour l’audience de l’émission (Bravo Mimi) et tout bon pour la vente et l’envol du CD (Bravo Mimi pour Carla).
A l’appui de la démonstration de BiBi, il suffit de regarder la page de couverture du Supplément de La Tribune-Le Progrès : aucune publicité de l’Evènement à venir. On ne relève que des gros titres sur les Fêtes du… Puy-en-Velay. Pas d’esbroufe donc autour de l’interview de la Première Dame de France, une discrétion exemplaire, irréprochable. En page intérieure, les réponses sont du seul Michel. Le titre de l’article ? « Ma Carla secrète ».
Dans cet interview, Michel raconte « comment il a vu évoluer Carla ». Ce sera toujours Carla en lieu et place du nom marital. Dans le «Vivement le Dimanche », Carla fit à rebours la même erreur, malgré les précautions du Plan-com. Elle ne put s’empêcher d’interpeller l’animateur par trois fois de son prénom Michel. Pour la mise à distance, pour cacher la familiarité hors-antenne, pour gommer la connivence-off, ce fut raté. Mais hors cette petite faute de goût, quelle merveilleuse émission pour celle dont Michel Drucker pouvait dire que l’essentiel, qu’«on le veuille ou non, c’était que Carla avait déjà pesé sur l’Histoire » !
L’essentiel ? Détaillons : Carla Bruni-Sarkozy mérite bien cette cascade de superlatifs – dans le texte : « Carla est atypique, pas banale, cultivée, fine, avec un réel talent, simple, sans exigence aucune, elle a un public normal, elle aime la scène, elle n’a rien demandé de particulier, elle continue de travailler, d’écrire, de faire de la musique, d’avoir le cœur à gauche, il n’y a pas d’exemple d’un tel destin, c’est un mannequin qui sort du lot, une professionnelle, rigoureuse, elle a sillonné le monde, parle quatre langues, lit beaucoup, à l’aise sur scène, à la télé, au Protocole, son approche est humble et modeste, elle sait rester en retrait, apprend vite, douce, femme brillante au sang mêlé, calme». Au sang mêlé ? Fichée peut-être par Brice H. et sa copine Edvige ?
Puis vint le Dimanche tant attendu, tant regardé. Et à la quatrième chanson, ce discours de vérité, cette réplique indiscutable : « Ma Jeunesse ? Elle ressemblait à celle de Tout le Monde ». Dans la jolie bouche de Carla, ce « tout le monde » résonnait en un étrange écho. Il est vrai que dans son Monde, on ne connaît ni le Tiers-Monde, ni le QuartMonde mais uniquement le beau Monde, le Monde du Beau, le Monde tout court, quoi !
En passant, Michel parla de la Culture musicale incroyable de Carla. « Elle connaît le répertoire de Léo Ferré en entier ». A la rescousse, Julien Clerc un peu vieillissant, confirmera. BiBi aurait trouvé très amusant de demander à notre Ex-mannequin de nous susurrer de sa voix légèrement voilée « Les Temps sont difficiles ». Dommage.
Le Spectacle avait commencé, lui, par l’évocation de la figure du Marin (« Le Salut du Marin »). BiBi naïvement aurait pensé que Carla allait évoquer le vilain marin croisé au Guilvinec qui tanguait à gauche mais non, hélas non, la chansonnette était dédiée au frérot. Mais la chose la plus touchante fut cet aveu de Carla en admiration devant Barbara. Une filiation entre la Dame Brune et la Dame des Temps présents ? Pourquoi pas mais BiBi grimaça. A admirer une femme admirable, à répéter cette admiration, à la chanter sur tous les toits et les écrans, BiBi se prend comme un doute. Car Carla, si féru de Psychanalyse, aurait dû savoir qu’on aime aussi l’autre pour la Gloire qu’il y a à l’aimer. A admirer l’autre, on devient à peu de frais, à bons comptes, soi-même admirable, soi-même sujet à admirer. Carla modeste ? BiBi fronce les sourcils et fait la moue.
Quant à Little Nikos, il ne sera évoqué que par l’expression « Mon mari ». Une seule fois, elle échappera ce « Nicolas » qui intervint lorsqu’elle avoua avoir été quelque peu naïve au début de son travail de Représentation devant les médias. Pardonnons la : « J’étais amoureuse » chantonne t-elle.
BiBi aurait tant voulu que la soirée se prolonge, que la conversation dure toute la nuit. Passionnant fut ce passage où Carla évoqua son mari. Que fait-elle lorsque son Little Nikos, « blessé partout mais qui se relève vite », part en guerre (en guerre extérieure en Afghanistan, en guerre contre le PS, en guerre intestine) ? Eh bien, Carla prend l’habituel rôle dévolu aux Femmes de Héros : celui de veiller au repos du Guerrier (surtout le week-end).
Qu’elle sache que BiBi souhaite très fort l’envol de son CD (initiales prédestinées de Carla : CBS). Car la date du dimanche 7 septembre marque le décollage des ventes de son fabuleux album ( « envol », répété quatre fois par le gentil et si serviable Michel pendant l’émission). Un album dont on écoutera onze extraits de chansons.
Entre Mère Térésa et Jackie Kennedy, Carla fut Reine de ce soir-là et méditons sa merveilleuse envolée philosophique qui termina l’entretien avec le généreux Michel : « Michel, il faut avoir confiance dans l’Humanité ».
Tu aurais préféré qu’elle lui dise que des critiques sur les socialistes et les Français …ou sur son cher et adoré mari ?
Les téléspectateurs auraient zapés , ils s’en foutent de la politique dans cette émission , non ?
Je crois que beaucoup de téléspectateurs avaient déjà zappé bien avant l’émission ! Carla, apprenant qu’elle avait eu moins d’audience que Bernadette et ses pièces jaunes ( presque moitié moins) aurait piqué une colère digne de son mari. Quant à critiquer les Socialistes, si tu lis bien dans les Pensées de BiBi, celui-ci le fait bien mieux que ne le ferait madame Carla !
Bonjour, Je ne sais pourquoi, je préfère Carla à Bernadette. Cela dans le cas où je dois réellement voter entre les deux. J’ai été attiré par l’émission avec Basancenot. Je n’ai pas été déçu.
Quand on pense que Michel avait peur de recevoir Madame simone Weil.
Je préfère toujours « Vivement dimanche prochain ». L’ambiance très probablement encore plus soft. J’aime qu’Anne me dise tout.