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BiBi poursuit sa marche en avant. Après la réunion du Waldorf Astoria (1) où l’on célébra Bernard Arnault, il a slalomé entre les tables des petits déjeuners organisés par Brice Hortefeux (2). Le voilà à l’Hôtel Carlyle de New-York City où Chochotte vient faire son Show. La Première Dame de France n’est pas en reste, elle aussi, dès lors qu’il s’agit de Réceptions. BiBi avoue qu’à choisir entre une remise de prix à Bernard Arnault ou un petit déjeuner entre amis avec Brice, rue de Grenelle, il n’y a pas photo : il choisit Chochotte.
Admirons le tact : Chochotte ne veut pas entendre parler de «réceptions», de mondanités, de «cérémonies bling bling». Dans son entourage, on appelle ça un «programme de travail». BiBi ne s’est pas trompé en affublant Carla de son nouveau surnom de Chochotte, car, là, la Première Dame exagère ! Il s’agit bien d’abord d’un Show, d’une grandiose réception ( pour sa Fondation) même si elle a lieu loin, bien loin des caméras.
Ce mardi 22 septembre, à l’Hôtel Carlyle de New York City, s’est en effet tenue une magnifique réception au cours de laquelle Chochotte a reçu une demi-douzaine de «décideurs économiques». BiBi ne sait pas si c’est l’épouse de Chouchou qui a, là aussi, placé Rupert Murdoch, propriétaire de Fox News et Georges Soros, financier milliardaire, dans la case de «décideurs économiques», toujours est-il qu’ils étaient là, cœurs généreux, chèques et coffre-forts ouverts sur billet vert.
Chochotte devra remercier son Toutou ou son Gourou en Com, Grégoire Verdeaux (Verre d’eau ?) avec qui chacun sabla le Champagne… en toute discrétion. N’est-il pas malin ce Grégoire ? Là, il écarte les caméras tout en laissant filtrer les informations qu’il sélectionne ; ailleurs, il rameute les médias en criant haut et fort que Carla a créé une Charity afin de récolter des Fonds US pour sa Fondation Chochotte. Ailleurs encore, il a convaincu Chochotte de ne pas faire bande à part comme lors du G8 italien à l’Aquila et faire, au bas mot, copain-copine avec Michèle Obama.
A Pittsburgh, Chochotte a visité un quartier difficile sur la pointe de ses ballerines rosées. BiBi n’a pas su si elle avait emporté, avec elle, le «Karcher» acheté il y a trois ans par son mari.
Les petits déj’, rue de Grenelle.
Brice Hortefeux ne manque pas d’énergie. Après ses déclarations anti-auvergnates, il n’a pas perdu de temps. Le voilà à l’initiative des «Petits Déjeuners», rue de Grenelle. Ces rencontres sur le pouce, entre pain au chocolat et café noir, réunissent une quinzaine de collègues et de parlementaires. Pas plus : quinze UMP, ça va, mais avec plus de monde, ça risquerait de dégénérer. Ce sont les seconds Couteaux (de table), François Sauvadet et Edouard Courtial (député de l’Oise) qui organiseront le premier rendez-vous matinal qui se tiendra le 13 octobre. Ces petits déjeuners auront lieu ensuite toutes les trois semaines. Vu les bourdes de ces dernières semaines, il y aura du pain sur la planche. En tous les cas, sur la politique menée à la baguette de Brice, BiBi n’en perdra pas une miette.
Pot d’honneur, place Beauvau.
Mais Brice n’en reste pas là. Auparavant, il aura occupé dignement sa soirée du 30 septembre, place Beauvau. Il a mitonné un superbe pot d’honneur en lançant seulement 120 invitations car, au-delà, ça risquerait de dégénérer. Cette rencontre nocturne n’est pas de celles que BiBi s’offre dans son bistrot préféré. On n’y plaisantera pas sur les Auvergnats d’Afrique du Nord. On y parlera peut-être de Stratégie : Brice en Premier Ministre à la place de François pour la Bataille 2012 par exemple. Brice est donc aux petits fours et au moulin. On n’a pas dit à BiBi si Valérie Hortefeux sera de service et si le Personnel viendra de Clermont-Ferrand ou de Marrakech.
Prochain et dernier article du triptyque de BiBi sur les Réceptions et Cérémoniaux pipolitiques : « Le Show de Chochotte » (3)
BiBi entame là le premier des trois articles qui parlera – chacun à sa façon- des réceptions tenues et organisées par les grands de ce Monde chic, distingué ou sourdement souterrain. En lisant la Presse de droite, BiBi est frappé par l’importance de ces cérémonies où se croisent les «décideurs économiques», les personnels politiques agréés, les people, les Sous-fifres, les portiers et les liftiers. Sur tous ces temps-là, sur ces réunions top-BCBG, Pierre Bourdieu avait écrit certaines choses. Ces moments-là ne sont pas anodins : ils témoignent que l’Intérêt ne se loge pas seulement dans le créneau directement économique. La Guerre contemporaine que mènent ces Grands Capitalistes se joue en effet aussi sur des profits de distinction, de notoriété, sur des calculs de grandeurs, sur des luttes de places à prestige qu’on s’arrache etc. Bonne(s) lecture(s).
« BiBi va au bistrot, il salue le patron, il glisse un haut tabouret sous ses fesses pour s’accrocher au zing ou bien, lorsqu’il a le temps, il vise une table inoccupée. Parfois il s’isole, parfois il déborde sur les conversations en cours. Toute cette stéréophonie de bibistrot, c’est pour lui, BiBi au quotidien, pas pour son ami Bernard Arnault dont il a eu des nouvelles très récemment.
C’était au Waldorf Astoria pour la remise des prix de l’Appeal of Conscience Foundation. Cette Fondation, paraît-il, prêche la réconciliation et la coexistence (sûrement pacifique).
BiBi ne s’étonne donc pas de voir Bono de U2 serrer la main de Rupert Murdoch, propriétaire de la Chaine Fox News, diffuseur de thèses nationalistes ultra-droitières, d’être sensible à l’humour du copain Bernard Arnault en direction de Mukhtar Kent, président de Coca-Cola : « Je préfère mes bulles aux vôtres !» lâchera t-il. Wow quelle insolence, Bernard ! Quelle in-so-len-ce ! Dans un coin, Julie Depardieu un peu (é)méchée est en grande discussion avec Uma Thurman ; Antoine Arnault Junior cancane avec la Reine de Jordanie et Gordon Brown. Sur la terrasse, Kissinger (toujours vivant celui-là ?) donne des leçons de stratégie politique à Renaud Dutreil l’ex-député rémois (bien loin de tout ça aujourd’hui en tant que Président de la filiale américaine LVMH). Le journaliste du Figaro se cache derrière sa flûte de champagne et n’en perd pas une miette. Il admire, il écrit déjà : «Tout le monde est en Dior».
Ensuite, chacun écoutera, extasié, Bernard Arnault, l’Amoureux des Artistes, le Passionné d’Art, l’un des trois lauréats annuels. En fin lettré, il évoquera magnifiquement Raymond Aron et Saint-Exupéry (ça vole haut), il dissertera avec une merveilleuse aisance sur l’Humain, trop humain. On cherchera en vain son épouse pour qu’elle joue du piano : son absence sera la fausse note de la soirée. On ne dira pas combien cela coûta à chacun des 1000 présents. Après tout, une telle remise des Prix est sans prix.
Reste que pour BiBi, la bière, elle, est montée à 2,50 euros en salle ».
Dessins : www.cedricgeney.over-blog.com
(Prochain article : « Petites réceptions entre amis… de Brice »).
BiBi a essayé de trouver les raisons de ces pauvres lamentations, de ces excuses bidon et bidonnantes. Se penchant sur le Duo de Puissants que sont Chouchou et le pagnolesque Jean-Claude Dassier, BiBi a avancé quelques raisons à lui, bien loin des lectures essentiellement psychologiques trouvées ailleurs.
Dassier et Chouchou pleurnichent sur leurs fautes mais BiBi ne les croit pas. Ils ont tellement vécu dans la manipulation que BiBi ne se laissera pas attendrir. Jean-Claude Dassier, la larme à l’œil, s’empêtre dans des excuses de mauvais acteur. Aux propos tenus («Je ne suis pas un Président à l’africaine»), il vient faire amende honorable : «J’ai eu tort et donc je m’excuse. J’ai dit une bêtise». Ils ont construit toute leur vie professionnelle sur le Paraître, sur la Stratégie d’un maintien au Sommet coûte que coûte, toujours tendus pour la Préservation de leur Puissance avec cette arrogance due à leur place, leur statut/stature et leur fonction que ces plates excuses, ces lamentables «revirements» ne changent rien à leurs affaires.
Ils ont été momentanément sur le recul, n’ayant pas prévu l’ampleur des dégâts de leurs paroles ou postures publiques (qu’ils ne savent d’ailleurs pas différencier de leurs paroles privées). Ces deux Manipulateurs sont tellement habitués à croire que «Tout est à eux» que leurs excuses ne sont que des contraintes provisoires, vite contournées, vite oubliées.
Ils seraient prêts à assumer leurs dires, à les revendiquer jusqu’au bout…s’ils n’avaient la conscience aiguë des rapports de force en présence. Dassier est tout sauf un imbécile : sans ses excuses, il aurait vu venir et grandir de gros vents contraires dans la Ville cosmopolite marseillaise, dans cette ville de supporters où l’on voit d’un œil mauvais un Parisien occuper le Premier fauteuil de l’OM. Eh oui, Jean-Claude a mis un peu de temps à comprendre qu’il n’était plus dans les tribunes chics du PSG ou dans les couloirs bon-enfant de l’UMP ! Soyons persuadés que le Titi-Président-parisien ne tardera pas à répondre aux interviews avé l’assent.
Prenons maintenant Chouchou. Les journaux se demandent si son embryon d’autocritique est sincère ou non : ça occupe par exemple Laurent Joffrin dans ses «duels» à France-Info. Pour BiBi, ce n’est pas à l’aune de l’Authenticité (ni à celle du Mensonge) que Chouchou peut déclarer aujourd’hui à propos de son malaise vagal : «J’ai manqué de lucidité. Ca me servira de leçon. Il faut être raisonnable». BiBi ne rabat pas ce revirement sur un plan psychologique mais sur un plan stratégique et idéologique. Chouchou s’est rendu compte – au vu du rapport de force dans l’opinion – que continuer à jouer au Tout-Puissant l’éloignerait de ses supporters, que les forces qui le soutiennent risquaient de s’étioler à le voir «inhumain», «rapace», «bling-bling», «éternellement dynamique», «toujours en mouvement» etc.
Demain, Chouchou tentera de rectifier sa posture dans cette affaire Clearstream mal engagée où son image de «Vengeur au-dessus des lois» pourrait lui coûter cher. Pour l’instant, il donne le change en paradant aux cocktails de son épouse, aux réceptions new-yorkaises et devant les caméras et micros serviles des télés françaises à Pittsburgh. Mais nul doute qu’il est parfaitement informé des effets de son mot de «coupables» en lieu et place de «Présumés innocents» et qu’analysant le rapport des forces dans l’opinion (à l’aide de sondages de l’ami Bolloré), il rectifiera… ou non.
L’arrogance du duo n’est pas un trait de leur caractère. C’est leur place de Dominant dans l’espace social et politique qui les fait arrogants. Et cette arrogance ne doit jamais paraître comme telle : il faut la mâtiner d’humilité, de supposées blessures, de «raison» pour conserver l’aval majoritaire de l’Opinion et poursuivre la Manipulation.