BiBi croyait en avoir fini avec les Aventures de Claude Askolovitch, ex-rédacteur du JDD de Lagardère et, depuis peu, transféré au Club Pinault (Le Point). Que nenni ! Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il découvrit le bien curieux tweet dominical du «journaliste», ex-supporter de DSK :
«J’ai haï à peu près chaque jour des trois ans passés dans ce journal qui titre sur la maladie d’un vieillard».
Ce journal haï est bien évidemment le JDD du Frère Lagardère.
Le «journaliste» a donc connu de terribles souffrances au travail. C’est vrai que dans ce métier si prompt aux courbettes ou, à l’inverse, si sensible aux pressions et à l’autocensure (pressions intériorisées), les journalistes sont souvent au bord de l’explosion ou de l’implosion.
Monsieur Askolovitch a haï ce journal pendant les trois années où il y passa. Si BiBi était moqueur (et BiBi l’est parfois), il lui demanderait un rendez-vous pour dans trois ans : Claude dirait alors toute sa haine envers François Pinault, autre Frère sarkozyste, Big Boss du Point et nouveau supérieur du «journaliste». En tous les cas, BiBi traquera chacun des futurs tweets du cher Claude en 2014 sur la Toile.
Conseil-BiBi pourtant : Askolovitch devrait savoir que la Haine est toujours mauvaise conseillère. La Haine ne fera pas avancer le schmilblick de notre Homme. Au contraire, la Haine aveugle et rend sourd. Seules la lucidité et l’autocritique sans complaisance sont aux antipodes de la Haine. Celles-ci pourront lui faire traverser la dure épreuve d’être le salarié du Père Pinault et lui faire comprendre dans quel espace social il a évolué et il évolue(ra).
C’est peut-être d’une Révolution en pensée dont Claude Askolovitch a besoin. BiBi se souvient de la savoureuse louange du journaliste : « Sarkozy, Maître du Monde« . A l’opposé, BiBi a plutôt retenu cette maxime léniniste : «L’instinct de classe des prolétaires a seulement besoin d’être éduqué. En revanche, l’instinct de classe des petits bourgeois et donc des intellectuels doit être révolutionné».
En attendant, cet hypothétique tour à 90 degrés, c’est un BiBi sans illusion qui lui crie :
«Bon courage dans votre nouvelle vie, Monsieur Askolovitch !»