Category Archives: Livres de lecture & Poésie(s)

Retour sur six lectures estivales.

Dessin Lectures estivales

L’été est propice à la lecture. Le soleil apporte ses lumières… de même que l’intelligence des femmes (celle de Mona Chollet), de même que les expériences de vie de Patti Smith, de même que la délicate profondeur de vue de Jean-Bertrand Pontalis (récemment disparu), de même que les réflexions de Serge Tisseron (qui n’emportent pas forcément tous les suffrages)… Voilà quelques extraits tirés de leurs travaux sur lesquels il conviendra (peut-être) de méditer… l’automne et l’hiver venus  🙂

Et la légèreté, bordel ? (Deux mots à Gustave Flaubert)

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 J’ai toujours eu un faible pour Flaubert. Toujours aussi aimé ce titre (« L’éducation sentimentale ») qui reste le plus extraordinaire titre de tous les livres de littérature française. Il y a quelques jours et quelques nuits, j’avais mis en ligne une planche d’une dessinatrice américaine, (Lisa M.Brown) qui reprenait – pour le résumer – le livre de Flaubert de « Madame Bovary ». Trois jolis dessins qui eurent un gros succès sur mon compte Twitter.

Deux Contes en acompte.

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Poème d’خواجه شمس‌الدین محمد حافظ شیرازی (Hafez, poète iranien 1310-1379)

Il y a des contes qui vous tiennent en haleine, des contes qui vous réveillent, des contes à vous tenir debout, des histoires incroyables, des contes sans fonds, des contes aux ressources incalculables (votre pauvre esprit ne suffira pas à en épuiser intégralement les sens et les contresens :-)). Alors se laisser prendre comme cet homme rêvé par Elias Canetti ( dans «Les Voix de Marrakech») : «Je rêve d’un homme qui aurait désappris les langues de la terre jusqu’à ce qu’il ne puisse plus comprendre, dans aucun pays, ce qui s’y dit».

En attendant de faire la rencontre de cet homme, voilà deux contes en acompte.

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Mariage et Strip-Tease Pour Tous.

A l’heure où les identités sexuelles se brouillent quelque peu, où les parts de masculinité s’abouchent aux parts de féminité, où certains culs serrés défilent dans les rues entre croix et croix gammées, voilà un peu de sourire dans un monde de brutes. Mais comme toujours, si vous déshabillez l’humour-BiBi, vous y trouverez plus que du rire aux éclats : un petit oiseau de toutes les couleurs et un petit nid bien douillet.  

FB

 

 

 

Pourquoi l’Acteur ne doit pas découper son texte en tranches de salami…

Salami_aka

L’ami Bernard Kreiss m’a souvent répété qu’en traduisant Thomas Bernhard l’écrivain autrichien («Des Arbres à Abattre» / «Le Naufragé» en Folio), il entendait dans le mouvement de ses phrases le souffle court de l’asthmatique (que Bernhard avait réellement été).