Category Archives: Livres de lecture & Poésie(s)
novembre 24, 2014
Bibi
En ce samedi – jour de visite matinale à la «librairie» du Secours Populaire – je me chargeais d’un petit volume de plus à lire : les aphorismes d’Arthur Schnitzler («Relations et Solitudes») édité en 1988 chez Rivages. Un condensé de petites phrases et de longs développements qui n’ont pas pu me laisser indifférent lorsque je les mis en rapport avec ma propre vie.
octobre 07, 2014
Bibi
Avant de partir, un des rituels précis et précieux reste le moment du choix des livres. Pas de déplacements lointains sans être accompagné d’un petit livre sous le bras. Avec qui va-t-on voyager ? En Syrie, ce fut avec Henri Michaux et Baudelaire. En Andalousie avec Georges Steiner, Rilke et Stefan Zweig. Ainsi s’esquissent les voyages, à la fois souffles intérieurs et découvertes extérieures. Résultat final de cette affaire : un parfum où se mêlent, indissociables, les respirations politiques locales, les rencontres humaines (en parler andalou) et les textes emportés, bien calés dans la poche intérieure de votre sac à dos.
septembre 05, 2014
Bibi
L’Enfance. Pas vraiment ce qu’on en croit. Pas forcément un paradis perdu, pas forcément le souvenir d’un territoire tracé en de belles lettres de Noblesse ni celui d’un temps hors-temps. L’Enfance. L’insouciance certes, mais aussi le silence, la violence derrière le calme apparent, la rumination, les poings serrés devant l’Injustice. L’Enfance, ce fut aussi toutes ces injonctions sur lesquelles on a plié : «Ne bouge pas», «Reste à table» «Tais-toi». Comme une prosopopée qui revient dix, quinze, vingt ans plus tard battre en bruit sourd, dans la poitrine.
Il en existe quelques-un(e)s, de ces rescapés de l’Enfance qui ont écrit, filmé ces moments-là. Ils ont vécu. Ils savent. Ils n’ont pas oublié.
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août 26, 2014
Bibi
Quand les états d’âme du personnage de Goya entouré d’oiseaux de nuit, oiseaux du malheur, fondent sur vous, que faire devant ce présent politique français chargé de répulsions et d’interrogations ?
Chacun tente bien entendu de trouver des portes de sortie, des couloirs d’oxygène, une chambre de réanimation. Citoyen penché sur la récente vie politique française, je suis tour à tour éberlué, désespéré, enragé. Seule chose à faire pour remonter en surface de façon plus apaisée : me soigner à la bibliothérapie, trouver des féconds points d’accueils dans le travail de lectures, par exemple dans celle des livres de Christian Salmon.
août 23, 2014
Bibi
Parfois dans la lecture, il faut titiller l’aventure, il faut laisser le hasard décider un peu de la conduite (de lecteur) à tenir. Sur ma Time Line Twitter, j’ai une abonnée au nom de Marie Causse, écrivaine, auteure de polar.
Il y a bien longtemps que je n’avais touché à ma collection de Série Noire. Depuis quelques années, j’avais cessé de me shooter aux romans dits policiers. Mais au cours de ce triste début du mois d’août, je me suis replongé dans l’ambiance-polar avec le second livre de Marie Causse. «Bleu Tatouage» édité non dans la collection de Marcel Duhamel mais chez l’Arpenteur.