Category Archives: Rock &… Musique sans bémol

Oedipe, Jim Morrison et Pamela Courson.


Oedipe, Jim Morrison et Pamela Courson
envoyé par PensezBiBi. – Regardez plus de clips, en HD !

BiBi a retrouvé une vieille interview de Ray Manzarek dans le numéro de Rock et Folk de février 79. Les propos tenus à Hervé Muller par l’organiste des Doors rapportent des épisodes qui concernent Monsieur Courson surnommé Corky (père de Pamela Courson) et Papa Steve, l’amiral de l’US Navy (père de Jim Morrison).

Petits actes de résistance.

Résistances.

1. Les Georgiens ont de l’humour. Leur terre a fait naître Joseph Vissarionovitch Djougachvili (Иосиф Виссарионович Джугашвили) dit Staline. Mais humour plus rigolo encore, le groupe georgien « Stephane & 3G » a signé une chanson qui devait être celle qui représente leur pays au Grand Prix de l’Eurovision. Le titre en était : «We don’t want put in», petit jeu de mot entre l’orthographe anglaise du nom Poutine (sans « e ») et le verbe « to put in », qui signifie « mettre », « se faire plaquer » en anglais. Le morceau a été évidemment refusé par les sommités de l’ «Europe» (Musicale) toujours aussi rétive au progrès de la Démocratie et aux Actes de Résistance. La Géorgie a jusqu’au 16 mars pour en changer. En humoriste de soutien, BiBi leur suggère de refaire une version modernisée de «Georgia on My Mind».

2. BiBi a été le premier à parler du film de Gilles Perret («Walter, retour en Résistance»), film amené à avoir un grand retentissement en France résistante. BiBi n’a pas encore vu le film mais aux réactions épidermiques de Bernard Accoyer et des vives réactions de l’UMP, BiBi ne manquera pas d’assister à la projection du film en Haute-Savoie (1). Ce film fait un parallèle entre l’histoire d’hier (les avancées sociales du CNR au sortir de la guerre) et celle d’aujourd’hui (la régression-répression sociales actuelles) à travers le portrait singulier de Walter Bassan. On y parle du Plateau des Glières. On y montre aussi Little Nikos dans une scène qui fera date. BiBi espère que pour remplir les salles officielles ou salles de fortune, on se passera le mot et l’image. En commençant par soutenir Gilles Perret sur son site : http://www.walterretourenresistance.com

(1) Espace Cinéma (Douvaine) le mardi 17 mars à 20h et Cinéma Le Royal (Evian) le mardi 24 mars à 20h.

Du beau, du Bon, du Bono.

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Les Amis de BiBi ont aussi swingué sur :

Guitar Heroes.

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CHUCK BERRY :

Le génial rocker vient à Paris pour un concert le 14 novembre avec Little Richard et Jerry Lee Lewis (Libé du jeudi).

BiBi se souvient avoir vu et écouté Chuck Berry au Festival en plein air de Buxton en 1973. Il réécoute parfois le concert que le guitariste-chanteur donna alors car BiBi avait enregistré son époustouflante prestation de cette nuit-là avec son magnétophone portable. Les Hell’s Angels de Manchester, grands Soiffards devant l’Eternel, avaient occupé toute l’avant-scène pendant le concert de 45 minutes de Chuck Berry. Celui-ci ne revint plus sur le podium malgré un bon quart d’heure de rappel. BiBi en avait profité pour se faufiler derrière la scène et avait repéré le rocker américain qui attendait une rallonge budgétaire dans sa voiture. BiBi s’avança, frappa au carreau de la porte-arrière. Chuck Berry baissa la vitre teintée, croyant devoir signer un énième autographe. BiBi, magnanime, ne fit que serrer la main droite du génial guitariste. Ouais, la main droite de l’Idole !

KEITH RICHARDS :

Le Rolling Stone rebelle, Keith Richards, guitare noire en main, fait la page de pub de la quatrième de couverture de Paris-Match pour Louis Vuiton (LVMH et son patron Bernard Arnault).

Tout ce beau monde soutient The Climate Project, l’Association d’Al Gore qui envoie ses volontaires faire l’éducation aux inéducables cyclothymiques que nous sommes. L’Alliance des temps nouveaux : le Rebelle et le Milliardaire se donnent la main pour parfaire notre météo psychique et maintenir notre météo physique.

JIMI HENDRIX :

BiBi préfère de loin Jimi Hendrix, le gaucher magnifique dont Jean-Pierre Filiu retrace la vie et la carrière fulgurante dans son livre aux Editions Mille et Une nuits.

Au Novelty, cinéma d’Evreux, Jimi Hendrix fit la première partie de Johnny Hallyday le 13 octobre 1966. Les canards locaux de l’époque en firent leurs choux gras, rapportant qu’Hendrix «  était un mauvais mélange de James Brown et de Chuck Berry».

Léonard Cohen, inimitable, inoubliable.

Leonard !   


Leonard Cohen « The Future »
envoyé par fab2609. – Regardez d’autres vidéos de musique.

Léonard Cohen est passé à Lyon le 9 juillet, à Nice le 22 juillet dernier. En octobre et en novembre, il continuera de silloner l’Europe toute entière. BiBi aurait aimé le revoir et le saluer. BiBi se souvient des années 70 où le chanteur canadien fut invité à la Fête de l’Humanité. Dans ces années qui suivirent 68, BiBi avait usé les sillons des trois premiers albums du Maître jusqu’à bousiller son électrophone. BiBi a toujours aimé la voix unique, douceâtre et profonde de Léonard Cohen. Il a toujours été remué par cette sorte de voix traînante, laborieuse, granuleuse – celles aussi d’un Lou Reed, d’un Syd Barett, d’un Eric Burdon ou d’un Van Morisson – voix qui touchent l’âme sans avoir l’air d’y toucher.

Pour ses trois concerts à l’Olympia fin novembre, les dernières places s’élèvent à plus de 180 euros. A Londres et Dublin, le prix de certaines places tutoie les 400 euros ! BiBi, tout désolé, a appris les raisons pour lesquelles Leonard Cohen avait repris la route : ruiné en 2004 par son ancienne manager, Kelley Lynch, Léonard Cohen a vu les 5 millions de dollars économisés pour sa retraite lui filer sous le nez. Même en ayant gagné son procès, il ne pourra plus espérer rentrer dans ses frais. Le voilà donc sur les chemins, suivant l’adage de notre Little Nikos : travailler plus pour gagner un peu.
Léonard Cohen a une sœur de cinq ans son aînée. Son père est mort lorsqu’il était jeune. Sa mère, d’origine lituanienne, lui dira : « Contente-toi de suivre ton instinct ».
Il dira : « Je ne pense pas beaucoup à mon enfance. Je ne crois pas que ce soit une explication légitime de la vie. Je pense que pour survivre, il faut renaître ». Et encore : « La Poésie est l’Ecriture Sainte, la Loi…Le premier poète que j’ai aimé fut Federico Garcia Lorca. Après j’ai aimé William Butler Yeats. Je voulais répondre à ces poèmes. Chaque poème qui vous touche est comme un appel qui nécessite une réponse. On veut y répondre avec sa propre histoire. »

« J’écoutais Edith Piaf et Ray Charles. J’aimais beaucoup la Musique Country. Je n’ai jamais appartenu au rock’n’roll, mais j’ai bénéficié de son hospitalité. J’ai grandi avec la musique folk et le blues. J’ai toujours espéré qu’un jour je serais capable d’accomplir l’exploit de la simplicité des grandes chansons comme Blue Berry Hill de Fats Domino. J’étais très ému en entendant cela. C’est de la grande écriture, moderne. J’ai commencé à jouer de la guitare là-dessus. »

« J’écoute la radio dans ma voiture. J’écoute de la musique classique, du country, j’aime le hip-hop, même si j’ai des difficultés à comprendre les textes des rappeurs. Le Talmud dit qu’il y a du bon vin dans chacune des générations. Il y a tout le temps de la bonne musique. Par exemple, la musique électronique. J’aime cette musique, très fraîche, qui décrit un nouveau paysage émotionnel. J’aime le son que les machines peuvent produire. Ils sont différents et originaux et pourtant nous vivons avec eux tous les jours, à la radio, au téléphone, sur les répondeurs. Peut-être ferai-je un disque avec des musiques électroniques. Mais le diable se moque de mes projets. Le bon Dieu, Lui, est plus compatissant. Le diable rit, Dieu regarde. »
Sa géographie intérieure est à Montréal, aux abords du 599, Belmont dans ce quartier de Montréal de Westmount où il a grandi. Il y a aussi cet autre endroit où il fit de courtes études littéraires et de Droit (l’université Mac Gill) et encore le petit square du Portugal, le mini-restau Bagiel et la Rue Saint-Anne.
Plus tard, il s’évadera à Hydra au temps de la Grèce des colonels et y restera 11 années. BiBi a appris cette chose touchante : un groupe de supporters s’y réunissait encore récemment pour célébrer le Maître ! Léonard Cohen va passer l’essentiel de la décennie 1990 chez les bouddhistes, sous le nom de Silent Cliff. Ses quêtes spirituelles seront aussi autant d’errances profitables à son œuvre. Crâne rasé, habillé en robe de bure, soumis au réveil avant l’aurore au monastère de Mont Balby, il quittera  cette montagne californienne sans heurts et sans regret.
Los Angeles et le pavillon de Tremaine Road seront sa parenthèse. De même que les innombrables chambres d’hotel, le Chelsea Hotel par exemple où il se liera avec Nico, l’égérie du Velvet Underground. Il dira d’elle qu’elle était sourde comme un pot et lui donnera cette chanson : «Take this longing ». Il engagera aussi Phil Spector ( « Death of  A Lady’s Man ») un arrangeur un peu étrange qui travailla avec les Rolling Stones.

Le 8 octobre sortira un livre : « La vie de Léonard Cohen » d’Ira B. Nadel aux Editions du Rocher.

Cohen for ever  et « The Future » comme… présent.