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Un petit éditeur de Rhône-Alpes fit cependant confiance à mes 14 nouvelles noires, si noires qu’elles n’étaient guère en phase avec l’Esprit 1998. Mon recueil démarrait sur une phrase d’Antonin Artaud (« Comme le monde a sa géographie/ L’homme intérieur a sa géographie/ Qui est une chose matérielle« ) et il était dédié à E.C. (Eric Cantona) pour son jeu et J.G. (Jacques Glassman) pour son hors-jeu (nous étions au temps de l’affaire VA-OM).
En quatrième de couverture, l’éditeur avait écrit ce qui suit.
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Dans la course au best-seller, je fus rapidement éjecté (Carton Rouge !). J’appris que la durée d’un livre est au maximum la durée d’exposition d’un pot de yaourt en tête de gondole de Supermarché.
Entre temps, j’eus droit à un entrefilet dans France-Football, cinq lignes laudatives de Christian Montaignac dans l’Equipe et ce fut à peu près tout. Je ne tardais pas à racheter ma cinquantaine d’exemplaires (sur les 300 vendus). Pour le reste, je garde une petite fierté de mes travaux car – à ma relecture d’avant-hier – mes 14 nouvelles n’ont pas pris une ride :-).
L’Accolade de l’Ours (traduction de l’Abraço brésilien) était la sixième du recueil. Elle était dédiée aux éducateurs de Rio de Janeiro ( j’en avais connu un sur Paris). Je me souviens encore d’avoir acheté un guide de Rio et une carte détaillée de la ville des cariocas avant de l’écrire. J’eus aussi une pensée pour les journalistes du « Miroir du Football » ( journal anti-conformiste dont l’intérêt dépassait largement les papiers actuels de SoFoot), journalistes qui firent mon éducation sportive et citoyenne.
Voici donc cette nouvelle d’une quinzaine de pages.
Cliquez sur le titre et bonne lecture.
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C’est une belle nouvelle.
J’ai relevé que vous n’utilisez pas le « til » : barão, São Cristovão, ladrões (et non ladraos)… Pour avionzinho, je ne suis pas sûr, mais il me semble que ça aurait dû être aviãozinho.
Vous n’avez jamais lu Aluísio de Azevedo, romancier naturaliste brésilien ? Je recommande particulièrement Botafogo (en VO O Cortiço), superbe roman sur le petit peuple de Rio à la fin du XIXe siècle, qui évoque encore puissamment le petit peuple brésilien actuel.
@ZapPow
Je n’ai pas la petite vaguelette sur mon clavier.
Mais pour tout dire, je n’aurais pas su la mettre car je ne parle ni la langue portugaise ni le brésilien ! Merci de corriger mes fautes ( je méritais en effet… une bonne correction 🙂
Non, tant de choses, de livres, de beautés que je ne connaîtrais pas… mais j’ai noté les coordonnées.
Merci beaucoup de m’avoir donné de votre temps à ma lecture.