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Elle disait : «Bonheur du Maître lorsque le disciple ne rabâche pas la leçon du jour mais la prolonge».
Elle me disait : «Tu veux aller de l’avant ? Alors prends la direction opposée».
Elle me disait : «Ah ces pensées justes, terribles qui vous traversent et qui se changent alors en troubles organiques».
Elle me disait : «L’ennemi, le pouvoir : toujours embusqués dans les fourrés de la vie, là où on ne les attend pas».
Elle me disait : «Fade celui qui est dans l’imitation, la reproduction, la répétition. Tonique cet autre dans la métamorphose».
Elle me disait : «Il acquiesçait, affable, aimable, intéressé mais je sentais à ses yeux à quel point je n’avais aucune importance pour lui».
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Elle me disait : «Les hommes ne savent pas compter. Ils aiment mener une double vie sans se douter qu’ils la vivent à moitié».
Elle me disait : «Amour en herbe : brin d’amour ?».
Elle me disait : «Remercie tes maîtres… non parce qu’ils t’ont montré la voie mais parce qu’ils t’ont mené jusqu’au Carrefour».
Elle disait : «Ce n’est plus la solitude qui fait douleur. C’est l’impossibilité d’être seul qui est devenue désormais le pire de nos maux».
Elle me disait : «L’inquiétude ne grandit pas de la page blanche mais de la page qui reste blanche trop longtemps».
Elle disait : «On peut lire un texte de l’extérieur ou s’y plonger tête baissée. La première manière nous conforte. La seconde nous emporte».
Elle me disait : «Comment faire quand on veut la liberté et le lien, le conciliable et son opposé? Seule réponse : débrouille-toi comme tu peux».
Elle disait : « Merveilleux cuisinier que ce poète : il saute de joie en retournant ses mots comme des crêpes».
Elle me disait : «L’essentiel ? Tu n’y arrives pas forcément avec l’intelligence».
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Elle disait : «Mission du Maître ? Transmission».
Elle me disait : «Puisses-tu avoir comme Etoiles du Berger « détermination » et « sensibilité » toute ta vie durant».
Elle me disait : «N’accepte pas toutes les passions. Il y a celle du Pouvoir qui t’abêtit. Et celle de l’Amour qui te métamorphose».
Elle disait : «La plus grande de ses qualités, c’est qu’il sait se taire avant que sa parole ne fasse naufrage».
Elle disait : «Ne pas trop confondre «être désespéré» et «écrire désespérément».
Elle me disait : «Une cantatrice sans voix ne peut plus chanter mais une lectrice sans livre peut en écrire un».
Elle me disait : «Douves infranchissables, enceinte inexpugnable, crois-tu. Jusqu’au jour terrible où ton Fort intérieur se révèle château de cartes».
Elle me disait : «Fuis la langue du Commerce. Fuis les Marchands de sable qui t’endorment. Et les Marchands de Rêves à bon marché».
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Toujours autant de plaisir à lire ce qu’elle disait…..
@jostretto
Aurait-elle Jostretto pour prénom ? Peut-être bien… 🙂
J’aime beaucoup même si je ne commente pas. Bientôt tous ces aphorismes seront réunis dans un recueil 😉
@despasperdus
Je ne sais pas pour un futur recueil.
Il me faudrait partir en chasse pour trouver un éditeur (ou une éditrice). Et là, pas vraiment le temps.
Mais quand elle me dira mille autres choses supplémentaires, ça vaudra peut-être le coup que je m’emballe 🙂
Elle te dira, publier sur la toile, c’est bien, mais…
@pasperdus
Dans des temps anciens, un éditeur et des éditrices ont choisi mes textes et m’ont publié en 5 livres. Du coup, fini le pucelage mais résultat des affaires : zéro en Capital notoriété ( j’aurais aimé pour écrire « à mon aise ») et… zéro en Capital économique. 🙂
Cela dit, je vais peut-être repiquer au truc puisque j’aurais – au moins – un lecteur fidèle comme toi (Flaubert à Georges Sand : « Vous êtes une lectrice qui en vaut 10.000 » 🙂