-
Bibi sur Facebook
Dernières Découvertes
Les Ami(e)s photographes
Les meilleurs Amis de BiBi
Poètes, Psycho, Socio, Musiko
Elle disait : «Ce que nous disons, que nous entendons. Ce que nous croyons dire, que nous croyons entendre. Et l’essentiel : ce qui ne sera jamais dit».
Elle me disait : «Sept milliards. Des millions. Et des mille. Cent. Cinquante. Dix. Quatre. Trois. Deux. Et Un : Toi, le seul sur qui compter».
Elle disait : «L’apesanteur de la Vie rêvée. La pesanteur d’une Vie sans rêve».
Elle disait : «Il faut des lecteurs incisifs pour faire face aux morsures du texte».
Elle me disait : «Un livre aux plis impeccables, les textes de trop bonne coupe finissent par me froisser».
Elle me disait : «Après lecture de grands textes, ne pas succomber, ne pas s’évanouir. Survivre».
Elle disait : «Combien de fois il m’a rêvée en cerf-volant descendu du ciel. Pour au final, préférer nos conversations terre-à-terre».
Elle disait : «Il suffit que l’ombre d’un doute m’effleure pour que tout s’éclaire».
Elle me disait : «Chaussures solides pour les Voyages au Dedans. Pensées légères pour les Voyages au Dehors».
Elle disait : «Ce Monde n’est peut-être pas plus fou hier qu’aujourd’hui. Ce sont plutôt nos représentations qui s’affolent».
Elle disait : «Partout, toujours, l’unanimité moins un».
Elle me disait : «Hier, prisonnier, on se heurtait aux barreaux. Aujourd’hui, toujours prisonnier, on se cogne aux nuages, aux écrans de fumée».
Elle me disait : «Allez, on cesse de tourner autour du pot et de se monter le bourrichon : on écrit pour être aimé».
Elle me disait : «Plus co-sensuelle que consensuelle».
Elle disait : «Digérer les choses présentes ? Oui. Se nourrir des choses futures? Mouais».
Elle me disait : «Drôle ce paysagiste qui raconte à qui veut l’entendre que ses pensées jardinent avec la mort».
Elle me disait : «J’aime les gens équilibrés. Funambules, les seuls qui le sont».
Elle disait : «On me dit «entière». Bien sur, je pars au quart de tour mais on oublie que je parle à demi-mots».
Elle disait : «Ceux qui crient /Non, non, ce n’est plus possible/Et que la Nuit définitivement enveloppe/Tandis que peu/ si peu/ atteignent le petit matin».
Elle disait : «Une trêve musicale Un rêve sur la pointe des pieds. Des soupirs à longue portée C’est juste la Nuit, Sound of silence».
«Ce que nous disons, que nous entendons. Ce que nous croyons dire, que nous croyons entendre. Et l’essentiel : ce qui ne sera jamais dit».
Jamais dit,ni entendu….mais est-ce nécessaire ?
@jostretto
Pas nécessaire de vouloir savoir « ce qui ne sera jamais dit ».
Puisque de toute manière, l’Essentiel échappe(ra) toujours à l’Humain.
Mais d’être porté par cette recherche insensée, de vouloir – contre toute raison – chercher ce qui ne sera jamais dit, voilà ce qui reste humain, profondément humain 🙂