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Instructif de reprendre les écrits d’avant l’élection de Trump, de les relire. Le Paris-Match de Bruno Jeudy avait offert une double page à Maureen Dowd, éditorialiste politique au New-York Times. Entre grands du «Journalisme», rien que de très normal. Alors, arrêtons-nous un peu sur les analyses de la journaliste américaine publiées dans le numero du torchon Lagardère du 3-9 novembre.
«De façon générale [gé-né-rale, hein !], même les femmes républicaines sont aujourd’hui contre Trump». Même les femmes… républicaines ! C’est dire !
«Même si Hillary [juste le prénom] a ses problèmes avec le FBI, il y a un petit moment que les gens ont décidé que Trump, juché sur son trône, était trop narcissique pour être Président !». On admirera.
Comme à l’appui de la démonstration, Maureen Dowd fait appel à la redoutable Michelle Obama : «De l’avis général [gé-né-ral, hein, bis !], c’est elle qui fait les discours les plus percutants contre Trump. Le provocateur n’ose pas répondre. Elle est trop populaire».
Et en conclusion sur Trump : «Tout chez lui a abouti à dessiner un schéma selon lequel il est considéré inapte à être Président».
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Mais faisons un pas de côté et allons voir et lire L’Obs, ce grand hebdo de «gauche» qui a foutu Aude Lancelin à la porte manu militari. C’est dans un Grand Format/Evènement. Le titre ? «Les Macron, mari, femme et Associés». On y trouve huit pages sur le phénoménal Macron qui vient de se déclarer candidat à la Présidence. Chez ses Associés, on relèvera que l’ex-banquier a recruté Christian Dargnat venu de BNP Paribas Asset Management pour présider l’association de financement. Et que le trésorier de Monsieur se nomme Emmanuel Miquel, capital-risqueur chez Ardia. Deux interlocuteurs qui restent encore muets devant la question-BiBi sur l’argent de poche (12,75 millions d’euros quand-même) récolté en une soirée londonienne.
Côté idéologie, on apprend que Macron a engagé Laurent Bigorgne de l’Institut Montaigne. Rappels : 1. cet Institut a comme Directeur d’Honneur, Claude Bébéar, le Roi des Stock-Options et 2. ce même Institut alimente en articles pré-mâchés Le Monde de Bergé-Pigasse à un degré inégalé.
L’Opération publicitaire d’Emmanuel Macron ne pourrait être complète sans la page Charme. Comme Sarkozy-Attias-Bruni, comme Hollande-Trierweiler-Gayet, il y aura Macron-Trogneux.
Où l’on apprend que «Brigitte [juste le prénom] tomba sous le charme d’un élève brillant, apprenti comédien dans l’atelier-théâtre qu’elle animait chaque vendredi». Il n’est pas précisé si les cours avaient lieu dans le lycée catholique «La Providence» à Amiens où travaillait dur «Brigitte».
L’ami, un certain Marc Ferracci, acquiesçe : «Brigitte ne pousse pas Emmanuel à être président. Elle en voit surtout les inconvénients (…) Elle a une âme d’enseignante mais est également pro-business et proche des entrepreneurs».
«Brigitte» a désormais une grande copine rencontrée à la Fashion Week, Delphine Arnault, la fifille à Bernard. Celle-ci donne de bons conseils pour un relooking plus approprié à la Course à la Présidence (Voir ce billet de Closer). Elle seconde son mari «hyperactif, petit dormeur», qui «travaille beaucoup», elle déjeune en couple chez Fabrice Luchini qui prêtera gracieusement sa maison de l’île de Ré au couple hollywoodien. Et voilà «Fabrice» parti dans une envolée qui se veut probablement flaubertienne : «J’ai trouvé cette femme complètement harmonisée, à sa place, dense, précise, une solidité intérieure». Du grand art, Fabrice !
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Semaine chargée pour ce pauvre BiBi. Me voilà dans un article de Mediapart sur les petites affaires d’Alexandre Djouhri. Passons sur les tractations libyennes ahurissantes via le triangle Djouhri-Guéant-Sarkozy. Non, ce qui m’éberlua dans ma lecture, ce fut ce petit rappel sur le journal alternatif «Bakchich».
Mais l’interrogation-BiBi subsiste et insiste : de quel épisode parlent Fabrice Arfi et Karl Laske ? «L’épisode» avoué par Nicolas Beau concerne t-il le chèque de 250.000 euros ou l’entrée au Capital de 400.000 euros ? J’ai adressé un tweet à @Nicolas-Beau sur Twitter. Pas de réponses. Mais le plus grave dans cette affaire reste ceci : j’ai été abonné à Bakchich, je leur ai filé mes euros pour soutenir la presse alternative et voilà que je découvre que cet enfoiré de Nicolas Beau a passé un accord secret avec Alexandre Djourih en présence de l’infâme Bernard Squarcini à l’Hôtel Bristol, l’hôtel préféré de Sarkozy.
Alors je me dis, bien amer, que je n’aimerais pas découvrir un prochain jour que «Fakir» a reçu une subvention de 400.000 euros de Bernard Arnault pour survivre.
T’as bien fait d’arrêter là, BiBi, je gerbe sur mon clavier !
Pas Beau, le Nicolas (Bakchich); moi aussi, j’ai acheté ce truc en pensant qu’il était alternatif. Le courant ne passe plus depuis un bon moment.
Les saaaalauds !
Si Bernard Arnault filait un seul euro à Fakir, on se dirait qu’il n’est pas trop rancunier…
Mais quand on voit que Le Parisien, l’un de ses très nombreux journaux, refuse tout récemment une publicité payante pour le DVD « Merci patron ! » on est rassuré.
@UnPartageux
Pour le fakir, j’ai enfoncé un peu trop le… clou.
Totale confiance.
Evidemment…s’appeler «Bakchich»…faut pas s’étonner! 🙂
Selon le site https://fr.wikipedia.org/wiki/Bakchich
Ce mot dans son « sens moyen-oriental » veut dire aussi
qu' »Un fakir peut également demander un bakchich sans aucune pensée de mendicité. » François Ruffin peut dormir tranquille.:-)
Le magazine « Closer » a aussi souligné que Macron ressemblait à Boris Vian…L’effet « trumpette »? 🙂