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Peur parentale.
BiBi – sauf tremblement de terre – ne changera pas d’avis : les Primaires sont une foutaise. Alors que Chouchou, plus malin, essaie de déblayer tous les candidats sur son chemin, la «Gauche» brandit la tenue des Primaires comme preuve de «fonctionnement démocratique interne» au nom de «la liberté des courants», liberté qu’on ne trouverait nulle part ailleurs (par exemple à l’UMP). BiBi compare cette attitude aux largesses et à l’évitement de parents incapables de dire non aux désirs de leurs enfants (adhérents) de peur que ces derniers ne les aiment plus (désertent et les abandonnent).
Les Primaires dé-crédibilisent.
Un parti politique est basé sur des règles de fonctionnement interne et ce devrait être ces règles internes – acceptées par les adhérents (militants) – qui devraient déterminer un candidat unique et non une pseudo-concertation ouverte à tous. Reconnaissons que le Front de Gauche avec Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas laissé distraire par cette pseudo-Démocratie et a (partiellement) évité le piège.
Dégâts.
Côté écolo, regardons les dégâts des débats. Côté « gauche » regardons les couteaux de bouchers qui s’aiguisent entre Royal, Aubry, Montebourg, Hollande et Valls. A prendre peur. Dans ces temps désertiques, Nicolas, lui, ne construit pas sur du sable : il place ses galets avec une férocité toute silencieuse. Voir la possibilité de «menaces aux proches» sur Jean-Louis Borloo et la campagne de l’UMP qui joue sur du velours en pilonnant le PS sur le fichage politique…
Les Bloggeurs de « Gauche » prennent position.
Des bloggeurs habituellement vigilants interpellent leurs collègues en ces termes : «A celles et ceux tentés par l’engueulade primaire (ou secondaire), je répondrai ceci : affirmez vos idées avec ouverture et gentillesse». Vœu pieux aux moments répétés où les candidats PS ne cessent de se lancer quo-ti-dienne-ment des «méchancetés» et de regarder uniquement leurs nombrils. Pour ces amis bloggeurs, les disputes fratricides qui émaillent le quotidien politique sont des «primaires utiles». Que l’on excuse BiBi s’il éternue.
BiBi a enregistré les positions de chacun et n’en dira guère plus sur les opinions des uns et des autres. On applaudit Hulot, Royal, on remarque les bloggeurs qui doutent, des internautes qui fatiguent etc. On zigzague de Montebourg à Royal, on reparle même de… Julien Dray etc mais que l’on excuse BiBi si BiBi tousse.
BiBi entend déjà la question qui tue.
«Alors, et toi ? Pour qui ?». La seule réponse-BiBi du moment serait qu’il est urgent de prendre son temps et d’examiner plutôt les effets du dispositif des Primaires. Pour le moment, les prises de position de BiBi sont rangées dans un tiroir de frigidaire. Il est (presque) admiratif devant ceux qui n’ont pas de la confusion dans leurs habituelles opinions.
Constats.
Il n’y a pas de candidats chimiquement purs. Pour BiBi, Jean-Luc Mélenchon (ses propositions) tiendrait la corde (mais il y aurait à redire… Dans des futurs bibillets ?). Le plus important est de penser, d’analyser le(s) Cirque(s) à gauche avec ce trait qui obscurcit et obture tout : les EGOS sont là pour cacher les (piètres) projets.
Bilan de ces disputes ? Les Français en majorité, colère rentrée, trépignent en silence, taisant tant bien que mal une légitime exaspération qui pourrait s’ancrer à Gauche ( qui pourrait, hein ?). Comme disait le Père Lénine : « Il faut toujours faire l’analyse concrète d’une situation concrète». Pas plus malin que les autres, BiBi TENTE au moins d’aller en cette direction.
Un article de Romain Pigenel pour alimenter le débat… http://www.variae.com/cope-colle/
[…] de se taire à leur sujet, de jouer discrètement leur pourrissement en pariant sur la propension à la division des socialistes, et idéalement de susciter un contre-feu politique conséquent à droite. Soit […]
La confusion règne, que ce soit chez les écolos ou les socialos.
Daniel Cohn-Bendit a dit mercredi sur France Inter ce qu’il pensait de la menace d’un « 21 avril » renouvelé : les déchirements, compétitions et exhibitions égotistes des uns ou des autres – les Valls, Moscovici, entre autres, que l’on croyait « douchés » par l’affaire DSK… renaissent comme champignons sous la pluie – font le jeu de la droite et installent en première ligne la division voire la défaite possible en mai 2012.
Dommage qu’on en soit à une telle approche « primaire » des choses : « Choisis ton camp, camarade ! », disait-on à l’époque où l’immeuble de SF de la place du Colonel-Fabien n’était pas devenu un podium loué, entre autres, à la marque Pra(v)da.
Pour les courses de petits chevaux, il serait temps de ressortir Eric Woerth, on oublie d’utiliser des compétences pourtant avérées.
@Dominique Hasselmann
Comme le chantait si bien Dylan, nous sommes dans un temps de confusion. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faille ne pas chercher un peu de lumière sous ces zones d’ombre.
Aujourd’hui, le PS et le Parti Ecolo collent aux stéréotypes de la « Modernité » : absence du souci collectif et fierté de petit coq.
Cohn-Bendit ne dit pas autre chose : il aurait fait un excellent candidat mais on lui aurait ressorti l’étiquette de « Juif allemand » !
Chercher un peu de lumière reste évidemment ce que peut donner la chandelle verte.