Le jour où j’ai croisé Madame Cécilia Attias sur Twitter.

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Avertissement : Envers Cécilia Attias, je n’ai aucune animosité. Je trouve même que son geste d’avoir quitté un homme comme Nicolas Sarkozy est plutôt – vu de l’extérieur – un signe de courage.

Dans un vieux billet, j’avais aussi relevé par quel hasard, l’ex-première Dame de France, encore gamine, avait  été engagée par Claude Chabrol pour son film («L’œil du Malin»). C’était en effet via son père tsigane Aron Chouganov qui avait francisé son nom en «Ciganer» (traduction de…«Tsigane»). J’avais alors essayé d’imaginer quelle sorte de discussion le couple Nicolas/Cécilia avait eu autour de la question d’alors des expulsions d’étrangers. Défense de rire.

Mais ne perdons pas notre temps : là n’est pas mon sujet du jour.  Voici donc l’histoire…

Ce dimanche d’ennui, je feuilletais le dernier numéro de Télérama (n° 3334, pages 44-48) lorsque je suis tombé, un peu ahuri, sur le passage d’un article consacré aux dessous de plateaux télé. On y analysait la façon de décrocher les Stars dans notre bonne société médiatique et on y causait de la stratégie pour les faire venir sur les plateaux. Les plus importantes cases de Talk-shows, ceux qui se tirent la bourre en sortant les couteaux, sont surtout ces deux-là : 1. Le Grand Journal d’Antoine De Caunes et 2. Le C à Vous de Anne-Sophie Lapix.

Voilà le passage de ce billet qui évoquait l’approche de C à vous pour Cécilia Attias :

Attias

Après lecture de ce passage, j’en étais resté bouche bée. Deux années ! Deux ANNEES à courir Madame pour que Cécilia Attias vienne parler de son livre. Ahuri, je pris donc la double peine de scanner le passage et de le mettre en ligne sur Twitter en l’accompagnant de ce tweet : «Dire qu’il y a des gens dans les Medias qui passent 2 ANS à courir après @CeciliaAttias pour l’inviter à causer de son livre »

Excusez le côté naïf de BiBi, mais j’ai du mal à imaginer qu’une personne travaillant dans les Médias puisse perdre DEUX ANS à courir après ça. Et pendant que je soupirais devant cette incroyable réalité, voilà qu’apparaît sur mon écran la réponse d’une abonnée à 13712 fans… Madame Attias elle-même  avec ces simples mots :

«Cecilia Attias. ‏@CeciliaAttias : @pensezbibi eh oui 😉»

*

livre_attias

Chère Madame Attias, je fais quand-même l’hypothèse que vous aviez alors subtilement laissé filtrer l’idée que vous aviez un livre en préparation. Autrement, pour quelles raisons certains Médias passeraient tant de temps à chercher à vous avoir sur leurs écrans ?

Bon… va pour un livre, pourquoi pas ? Et si c’est un livre qui a envie de dire la vérité, Bravo ! C’est encore mieux ! Je me souviens avoir écouté attentivement le final de votre interview sur France 2 (chez Laurent Delahousse) : vous aviez laissé entendre que vous n’aviez pas encore tout dit et émis l’hypothèse qu’il était possible que votre livre soit suivi d’un second. Un Tome 2 ?

Je ne peux que vous encourager, Madame, à dire encore toutes vos vérités, surtout celles qui feront le résumé très précis des journées entières du 5 et 6 mai 2007. Car c’est là, à mon avis, que se situent les points faibles de votre Tome 1. Donc si vous reprenez votre plume avec cet esprit de précision et de courage, croyez-moi, Madame Attias, je serais le premier de vos lecteurs !… Hé… oui !

3 Responses to Le jour où j’ai croisé Madame Cécilia Attias sur Twitter.

  1. babelouest dit :

    Mon cher Bibi, tu deviens donc célèbre…. je ne lirai pas cet ouvrage, j’en ai d’autres sur le feu, sans doute nettement plus politiques comme « L’anarchie, c’est réglé », paru récemment aux Ateliers de création libertaire.

    En tout cas, tu m’as fait l’honneur de m’intégrer à ta « blogroll » comme on dit (le quai Conti sursaute) : puis-je alors te suggérer d’enlever « Ruminances » qui a cessé d’émettre, pour le remplacer par ce qui en a pris la relève, « Cailloux dans l’brouill’art » ?
    http://rodolediazc.blogspot.fr/

    Salutations républicaines !

  2. Hervé Muller dit :

    Ou comment les media dits d’information se font lentement et sûrement phagocyter par la com’ (jadis appelée « pub » et avant « réclame »). Pauvre information !

    McLuhan avait mille fois raison: « The medium is the message » (Understanding Media).

    Or le message est de plus en plus mince. Audiences, ventes, fric, fric, fric…

    Reste pas grand chose d’intéressant à se mettre sous la dent et dans la tête. Continue Bibi, on a besoin de gens comme toi sur la toile!

    Shall we overcome? Qui vivra verra… mais pas sur un écran télé.

  3. BiBi dit :

    @HervéMuller
    Tant que le désir est là, BiBi continue.

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