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2012 se termine. BiBi s’est replongé dans les premiers mois de cette année qui a vu le départ du libéral Nicolas et l’arrivée du «libéral» socialiste François. De l’acariâtre Claude Guéant au distingué expert Dominique Reynié, BiBi vous offre ses réminiscences et un inventaire des phrases de malheur (et de bonheur mesuré) 2012. Première partie (janvier-juillet 2012).
JANVIER.
BiBi pense que ce sont les plus belles phrases de ce début d’année 2012. Elles furent prononcées par Claude Guéant dans son interview au Monde (3 janvier 2012) :
«[A propos de l’Islam et des supposées prières de rue] «Je ne veux pas que ce thème soit un sujet d’empoignades. Et si cela devait être le cas, cela ne viendrait pas de notre formation politique. Notre but est que nos concitoyens de différentes origines s’entendent bien et se sentent bien en France» ou encore «L’Islam est une religion ouverte, tolérante, pleinement insérée dans notre société».
FÉVRIER.
Souvenez-vous : Sarkozy aux abois squatte sept chaines TV. On se serait cru en Corée du Nord mais pas grand-monde ne s’en est offusqué. Sauf peut-être… votre BiBi :
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MARS.
J’anticipais l’élection possible du candidat François Hollande et tentais d’en évaluer les effets post-électoraux :
«Bien entendu, il faut écarter, écraser l’Homme au Fouquet’s (ce n’est pas gagné). Mais après cette possible embellie victorieuse, qu’aurons-nous dans les mains ? Comme seule récompense, notre sourire de contentement d’après JT de 20 heures (lorsque l’effigie de Hollande se sera découverte gagnante) sera bien léger. Il nous faudra déchanter dès ce lendemain de Fête (si Fête il y a). Trop lucides devant leurs sombres perspectives de « gauche », blessés, désemparés, rageurs et ravagés, nous le serons à nouveau. Plus, beaucoup plus qu’en 1981. Qu’il est dur, toujours dur, d’admettre que le Réel n’est pas assujetti à notre bon vouloir et à nos beaux rêves humanistes ! Car aucun doute là-dessus : dès ce lendemain de Fête 2012, chez moi, ça pleurera en dedans et ça pleurera beaucoup ».
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AVRIL.
Le 28 avril, dans Le Monde paraît un article sur les Nouveaux intellectuels avec ce titre « Une Planète en recomposition». Parallèlement, je lis le livre «Un Pouvoir sous Influence» d’Olivier Vilain et Roger Lenglet (Armand Colin) :
«Les auteurs de l’article veulent nous faire avaler cette couleuvre : les «experts» des Think Tanks «pensent en rupture avec les schémas traditionnels», se posent en rebelles sérieux et travailleurs (à l’opposé des Sceptiques et des Ringards du temps passé). Ils savent «prendre la mesure du temps dans lequel nous sommes plongés» (Dominique Reynié)… alors qu’ils ne sont que les Représentants de la Pensée Unique.
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MAI 2012.
Je reprends un de mes tweets assez réussi :«Ailleurs mensonges. Avec BiBi : Léman Songes».
Mais aussi, plus sérieux, ces deux aphorismes de Georges Haldas et d’Elias Canetti :
«Facile la bonté. Facile la bienveillance à l’égard de tous quand tout va selon nos désirs. Tout commence, en revanche, avec la contrariété» (Georges Haldas).
«Il est simple de se convaincre que le vouloir des hommes est axé sur d’abominables stupidités. Ce qui compte, c’est d’être attentif à ce qu’ils veulent en dehors de cela» (Elias Canetti).
JUIN.
Ce mois-là, je m’interrogeais sur la Blogosphère unanime à applaudir à l’élection de François Hollande. Mais les Bloggeurs, jusque-là pourfendeurs de la Sarkozye, risquent de connaître de nouvelles (més)aventures, des conflits inédits et même plus :
« La période bénie où l’Unanimité antisarkozyste cachait des lézardes et des conflits se termine. Des lignes de fractures (et de partage) vont aller grossissant puisqu’on n’aime rien tant que de classer, de trier, de cataloguer, de mettre les Uns ici et les Autres par là, que de se rassembler, de faire corps, d’avoir son Club et ses supporters, ses drapeaux, ses territoires, ses porte-paroles et ses moutons. En somme, nous vivons un temps flottant, un Temps de latence où les forces doivent non pas se recomposer mais doivent trouver d’autres mots, des mots plus justes, plus précis, plus combatifs, plus incisifs, des mots qui disent le Réel au plus proche… pour tenter de le déplacer, de le transformer».
JUILLET.
Dans mes lectures estivales, je découvre Jean Guéhenno, écrivain, via ses «Carnets de vieil écrivain». Rien que pour ces trois lignes, les Carnets valent la peine d’être relus : «Si tu ne sens plus le mal des autres, si tu en as pris l’habitude, si tu ne souffres plus de l’injustice, tais-toi, tais-toi. Tu ne saurais plus rien dire qui vaille».
A suivre…
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