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A entendre Mélenchon remercier ces électeurs qui ont voté dans ce second tour contre leur gré, à l’entendre parler d’un retour obligé du printemps, je suis resté tétanisé, incrédule. Mais bon, vous savez, mon incrédulité, qui peut s’en soucier ?
Un mot pour évacuer le FN. Sans vouloir jouer les Devins (ou les Elisabeth Tessier), je rapporterais ici le début et la fin de mon billet datant de janvier 2014.
Nous étions alors en pleine période du Délire-Dieudonné.
« Passons le générique de fin sur cette Affaire Dieudonné. Et disons-le tout net: 1. les Français ne sont pas massivement, n’ont d’ailleurs jamais été majoritairement à l’extrême-droite (Qui a pu croire ça ?)
Et 2. Non, non et non, jamais Marine Le Pen ne sera Présidente de la République (même si pour gagner du lectorat en baisse, les Medias dominants le laissent croire à coups de sondages et de paroles d’effroi) ».
J’avais terminé mon billet sur la seule stratégie possible du PS en dérive : faire du FN son ennemi et se placer – ipso facto – en adversaire numéro Un. Du coup, c’était tout bénéfice pour les socialistes à jouer ainsi : le PS se refaisait une virginité en se donnant le premier rôle démocratique. Mais le plus effrayant n’était pas là, il était déjà dans les prémisses des errances des autres partis de gauche. Errances qui aujourd’hui aboutissent à l’impensable impasse: ce dimanche, des camarades et amis ont suivi « sans états d’âme« , Monsieur Chassaigne du PCF et autres alliés qui ont appelé à voter Estrosi et Xavier Bertrand.
Si ces mêmes ami(e)s veulent bien s’arrêter à cette énormité, ils m’expliqueront en quoi Estrosi est un grand résistant aux fachos, en quoi Bertrand est un phare de la démocratie. Bref en quoi ces sinistres ripouxblicains diffèrent d’un extrémiste de Droite.
« Stratégie de pub rondement menée par les amis de Valls, le pubeux Fouks et le Gendarme Alain Bauer (sur leurs liens, lire mon billet). Stratégie avec cet unique but : étouffer toute alternative radicale de gauche… Une alternative hélas bien bien lointaine lorsqu’on voit avec quelle absence de courage politique novateur les organisations de Gauche (FdG, PCF, PG) se désunissent dans la préparation aux Elections Européennes, laissant ainsi la porte ouverte aux vents de la Défaite ».
Tout au long de cette soirée magique qui vit donc le FN aux portes du Pouvoir régional, je suis resté sur Twitter. Des soupirs (oh la la), des pleurs (pourquoi m’ont-ils fait ça à moi, lâche une parisienne), des insultes (Pégresse la connasse), des petites joies, de grandes colères.
Et à gauche, déjà une recherche sans attendre de boucs-émissaires : à savoir les vilains abstentionnistes. Foutus abstentionnistes qui ont permis l’accession de la Reine Pécresse. « Foutus » abstentionnistes dont on ferait mieux d’entendre ce qu’ils ont à dire (au moins pour une partie d’entre eux) sur le rejet non pas du politique mais de la politique, sur leur non-représentation politique de quelque côté qu’ils se tournent. A partir de là, on pourrait abandonner les anathèmes et commencer à réfléchir en tenant toute(s) passion(s) en retrait. Billet : Quatre témoignages par exemple-types.
Enfin voici quelques réflexions laissées éparses, destinées à ne pas rester telles quelles, des pulsions à 140 caractères :
Il y a eu de nombreux tweets qui l’ont ramené sur Sarkozy qui – selon eux – devra employer désormais son énergie à éviter la prison. Non, ce n’était pas de l’humour. On se gaussait des différends entre ce pôvre Nicolas et NKM. En attendant, le parti de Sarkozy a remporté haut-la-main Paris et Lyon. Divagations contre lesquelles j’ai posé ces deux tweets :
C’est vrai que la passion nous dévore surtout lorsque s’annoncent les résultats d’une élection. Frédéric Lordon parlait aussi justement de ça : de cette pulsion qui atteint nos corps, les tord de douleur ou les élève à la joie. Mais l’analyse qui doit prendre en compte ces élans doit aussi retomber sur terre et ne plus se raconter d’histoire.
C’est vrai que le lendemain, pensant à ce désastre, je me suis projeté au second tour 2017 : Sarkozy contre Marine LePen :
Suivirent deux tweets qu’on aurait tort de lire que sous leur aspect humoristique :
Alors que reste t-il ?
Des désaccords :
Des précautions indispensables :
Et bien entendu, du désespoir provisoire, momentané. Des rêves. Des illusions. Nécessaires illusions.
Mais chacun sait que la Vie reprend(ra) ses droits et qu’elle est toujours plus grande, toujours plus imprévue que ce qu’on croit.
[…] de la Gauche. Oui, le #Barto île de France, solidement amarré «Quai François Mitterrand» a sombré dans la Seine(politique) sous les chants d’allégresse des «voiliers» de la […]
Ben quoi, je ne peux plus l’appeler Murène ?
A vouloir « bouchonner » une situation politique sous pression…Le bouchon risque de sauter.