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Un petit mot sur ces petites sauteries et célébrations de la Grandeur de nos Capitaines d’Industrie.
«L’écho de ces réalisations dans la presse contribue à construire positivement l’image de ces hommes d’affaires, celle de leur groupe et celle de leur classe en en renforçant le capital symbolique» (1) Et encore : « Le mécénat pérennise la visibilité et la respectabilité d’une entreprise et de ses propriétaires tout en permettant effectivement de se déculpabiliser de posséder tant d’argent».Voila qui est dit et bien dit pour la belle image de notre fringant papa Arnault qui déclarait encore hier aux oreilles de Hollande (qui approuva) : «La compétitivité des entreprises est entravé par le poids excessif de la sphère publique».
Suivons ce papa et son fiston Antoine. (De la fifille Dephine, BiBi en a assez parlé) Antoine, donc, marié au mannequin Natalia Vodianova. Entre 2011 et 2012, le revenu annuel de cette dernière était estimé à 8,6 millions de dollars. La voilà à l’interview :
– Vous vivez avec l’héritier de la première fortune de France. Est-ce important pour vous de rester indépendante ?
« Cela me tenait déjà à cœur avant de le rencontrer, et cela fait partie de l’équilibre de notre relation. Nous avons un profond respect mutuel pour ce que nous entreprenons chacun (…) Voir cet homme dévoué à ce qu’il fait, travailler dur et aimer cela m’inspire». Bien vrai ça : pour garder l’héritage, faut travailler dur, dur. Et nous comprenons que tu aimes ce train de vie et que cela t’inspire.
Quand même… bien peu rebelles et aventuriers, nos deux tourtereaux : «Bien que nous ayons une vie sociale agréable, entourés d’amis, nous sortons rarement le soir et aimons être près des enfants». Près de leurs enfants ? Sauf ce 9 septembre 2014.
– Vous êtes accro aux réseaux sociaux ? «Absolument ! J’aime cette façon directe de communiquer, de pouvoir dire ce que je veux, quand je le veux». Je te lirais, Natalia. Abonne-toi au compte @pensezbibi, on causera.
Parmi les invités.
Catherine Pégard.
Ancienne journaliste politique, elle a fait presque toute sa carrière au Point (propriété de Madame Maryvonne Pinault, autre invitée à ce Dîner de gala) avant d’être nommée en 2007 conseillère de Sarkozy et de prendre en charge sa cellule politique en mars 2008. Exemple de son soutien : elle loua l’ex-Président en le qualifiant romantiquement de… «promeneur littéraire» (si, si) et cria haut et fort que Nicolas lisait Proust et connaissait son œuvre par cœur.
Hoda Roche/ Jean-Claude Darmon.
Madame Roche était inconnue de BiBi sauf à s’arrêter sur son bonhomme, Jean-Claude Darmon. Cet homme d’affaires eut fort affaire avec le cercle de jeux parisien Wagram. Il assista au Restaurant Giulio Rebellato à l’anniversaire de Nicolas Sarkozy (28 janvier 2013) et dans les années glorieuses du foot français, il en fut le grand, très grand argentier. On le voit ici avec son ami Claude Simonet, ex-Président de la Fédération, condamné à six mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour faux et usage de faux pour avoir dissimulé un déficit dans les comptes de la Fédération. Hoda Roche, elle, connaît parfaitement les Médias et son réseau est – dit-on dans le secteur du Luxe – inégalé.
On notera aussi la présence du bel italien, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie, mari de Clotilde Courau. Notre Prince vient de se lancer dans le Cinéma (on a hâte de voir ses futures productions révolutionnaires, sachant que ce Monsieur fut candidat de la Démocratie italienne lors des élections européennes de juin 2009).
Ont-ils honte de leur richesse ?
Alors que vous gagnez à peine le SMIC, chaque invité en fait son pourboire de fin de repas. Ont-ils honte ? Aucunement. «Pour prendre la mesure de ce sentiment de non-culpabilité, il faut comprendre que les membres des grandes familles sont à longueur de journée dans l’élégance et la sociabilité mondaine de l’entre-soi». C’est que – il faut le répéter – les Riches vivent entre eux et ce à l’échelle du Monde.
Dans l’analyse de ces positions, il n’est pas question de psychologie et/ou de méchanceté : «Ils ne culpabilisent pas de gagner en une année de multiples vies de SMIC, cette réalité étant trop éloignée de leur quotidien pour les affecter. Ils sont effectivement pris dans une concurrence qui ne se mesure pas par un écart absolu avec les pauvres mais par un écart relatif avec les membres de leur classe». Et c’est pour cela qu’il n’est pas indifférent qu’une chroniqueuse note la beauté de la tenue de ces Dames. Qui a la plus belle robe ? Le plus beau collier ? Etc. Voilà ce qui alimente leurs conversations.
Vous avez eu les hors d’œuvre (Billet 1) et le plat de résistance vous a été servi. Voilà maintenant le dessert… qu’on dégustera en compagnie de Michel Pinçon et de Monique Pinçon-Charlot : «Toutes les familles, y compris les anciennes familles nobles, sont mobilisées pour rendre irréversible le système capitaliste à l’échelle de la planète en brisant tous les contre-pouvoirs».
Tous les contre-pouvoirs ? Ben pas tout à fait, y a BiBi et ses fans. Y a les fans et BiBi.
Un monde merveilleux… 😉