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Cette quête singulière de connaissance de soi commença après sa vingtième année. Au cours de la décennie qui la suivit, il n’arrivait pas à écrire malgré un irrépressible besoin. Il devint boulimique de lecture, sans savoir ce qui était ou non à lire. « J’ai piétiné, j’ai échoué mais je me forçais à écrire. D’abord un récit de plus de 300 pages, accepté par un éditeur. Mais lorsqu’on me demanda d’en retirer justement une soixantaine de pages, je refusai net la publication. Ce n’est qu’après la quarantaine que je fus à nouveau accepté par les éditeurs».
Émouvant parcours lorsque Charles Juliet insista sur les liens entre la connaissance de soi et l’acte d’écrire :
«La pensée doit remonter à sa source pour s’affranchir de ce qui la conditionne. Si tout ce travail n’est pas fait, on reste prisonnier. Il faut de la souplesse, de l’énergie, du courage, de l’obstination. Ce travail sur soi peut être très long… il est fonction aussi de l’enfance qui détermine l’adulte que nous sommes devenus. A un mois, séparé de ma mère morte de faim en 1942 dans un hôpital psychiatrique de Pétain, confié à une famille de paysans suisses travaillant dans la Bresse, je fus plongé dès lors dans une souffrance terrible, ce fut une fracture psychique. J’ai vécu cette «agonie primitive» dont parle Winnicott et qui laisses ses séquelles. Avec l’écriture, j’ai fait une auto-analyse, oui sans le savoir, sans le vouloir».
Evoquant ses lectures et auteurs de prédilection, il parlera de Krishnamurti, des Mystiques et aussi de l’aide que lui apporta Georges Haldas, lui aussi très grand écrivain de langue française, qui préfaça son premier livre.
A suivre.
Je l’écouterais des heures, vivement la suite…