Le Temps des Saloperies.
mars 02, 2020
Bibi
- Il y a la justification de Polanski de ne pas se rendre aux Césars : « Je dois protéger mes…. enfants ».
- Il y a ces gens qui applaudissent sa nomination en tant que meilleur réalisateur aux Césars 2020. Et il y a des Adèle Haenel et des Virginie Despentes.
- Il y a, dans le même temps, la disparition de la critique de films avec ces prédateurs qui ont dévoré Les Cahiers du Cinéma dans l’indifférence générale.
- Il y a Jean Dujardin qui veut se barrer, décrétant que la France pue. Hé bien, casse-toi pôv’ con !
- Il y a Isabelle Huppert, habituée des fashion week, qui se drape dans le non-jugement, aphorisme du grand Faulkner à l’appui, plaignant le… lynchage de son grand ami Polanski.
- Il y a le silence des jeunes loulous de Checknewsfr qui refusent de divulguer le montant en dollars de leur soumission 2019 à FaceBook.
- Il y a l’ordinaire à France Inter où le très féministe Augustin Trapenard blablate avec Macha Méril réduisant les Municipales parisiennes à Hidalgo-Buzyn-Dati censurant la présence de Daniele Simonnet.
- Il y a les sondages qui continuent de nous enfumer. Avec les Brice Teinturier (IFOP) et le DSK Boy, Gaël Sliman (Odoxa)
- Il y a toujours le silence de Nathalie Loiseau et la galère de la lanceuse d’alerte Françoise Nicolas qui a toutes les preuves sur les agissements de la groupie LREM.
- Il y a dans le débat à l’Assemblée, cette députée LREM qui argumente en criant tranquilou : «Nique ta mère», «Toi tais-toi ou je t’en colle une»
- Il y a la journaille de France Info épousant la langue du Pouvoir interrogeant le cheminot CFDT : «Est-ce que vous en voulez à ceux qui effectivement ont fait obstruction au texte ?»
- Il y a les pleurs sur la disparition de ce bon et rigolo Michel Charasse.
- Il y a Rachida Dati qui veut un «Paris tout propre» oubliant ses sales affaires.
- Il y a ce flic qui hurle au manifestant : «Viens tout seul, enculé, viens !».
- Il y a, en France, toutes ces insultes des Grands Medias sur Bernie Sanders.
- Il y a tous ces enragé(e)s qui n’en peuvent plus devant la diversité incontrolable des réseaux sociaux et qui réclament la répression à s’en étouffer.
- Il y a, dans cette peur de la caisse de résonnance que sont les réseaux sociaux, Caroline Fourest de Marianne, dévastée « devant ces meutes numériques » qui « se déchainent de façon hystérique ».
- Il y a Apolline de Malherbe de BFMTV, la Chaine de l’évasion fiscale, qui va se reposer dans le Château de Papa, épuisée par sa prestation contre Juan Branco. Un château restauré à nos frais.
- Il y a l’annonce de la fin de l’émission de Laurent Ruquier («On N’est Pas Couché») qui a donné leur chance à trois crétins pendant toutes ces années : Zemmour-Moix-Angot.
- Il y a toujours ce Zemmour qui travaille au journal gavé d’argent saoudien qui chouine sur l’Institut Arabe financé en partie par les pays du Golfe.
- Il y a Didier Guillaume, Ministre LREM de l’Agriculture, qui arrache le micro d’un journaliste car la question ne lui plait pas.
- Il y a Lagardère embauchant le pauvre Sarkozy à son Conseil de Surveillance.
- Il y a Hortefeux et ElKabbach qui papotaient tranquillement pour préparer questions et réponses avant interview.
- Il y a Paul Greffe, militant LREM, qui compare la députée écolo, élue de la République, Esther Benbassa à une grosse vache.
- Il y a le Modem/LREM Nicolas Turquois, député de la 4ème circonscription de la Vienne qui nous raye du cadre républicain : «La République, c’est nous et vous, vous n’êtes rien».
- Il y a à Limoges le responsable regional CFDT-Limousin, Eric Brunie sur la même liste que Monique Balestin, tête de liste LREM.
- Il y a ces insupportables LREM, ex-PS, qui changent d’avis en des temps records. Ici le Ministre de la Culture, Frank Riester.
- Il y a à Vichy, Frederic Aguilera, candidat à la Mairie qui cache son appartenance LR sur son programme et ses affiches et qui offre des places de choix aux LREM.
- Il y a Jacques Maire, fils d’Edmond Maire, co-rapporteur du projet de loi sur les retraites qui détient 358.935 euros de parts chez AXA, l’assureur grand bénéficiaire de ladite réforme.
- Et il y a Julian Assange qui, sur le seul 24 février dernier, a été menotté 11 fois, déshabillé onze fois et placé dans 5 cellules de détention distinctes.
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Tags: Adèle Haenel, Apolline de Malherbe, Augustin Trapenard, Bernie Sanders, Cahiers du Cinéma, Caroline Fourest, Césars, CFDT, Didier Guillaume, Elkabbach, France-Info, France-Inter, Françoise Nicolas, Frank Riester, Frederic Aguilera, Hortefeux, Isabelle Huppert, Jean Dujardin, Julian Assage, Lagardère, LREM, Marianne, Michel Charasse, Monique Balestin, Nathalie Loiseau, Nicolas Rurquois, Polanski, Rachida Dati, Ruquier, Sarkozy, Virginie Despentes, Zemmour
un bien joli florilège déprimant certes mais pour ça au moins on est vacciné
https://www.youtube.com/watch?v=hn_y3HMVVKg
Toujours pertinent.Merci BiBi
Hello bonsoir,
Si on part du principe que le monde est plus complexe que noir ou blanc, ceux qui ont tout juste et ceux qui ont tout faux, que penser d’Adèle Haenel, fan absolue de Louis-Ferdinand Céline lequel a une réputation d’antisémite notoire?
Qui est-elle et comment peut-elle justifier son indignation sélective?
Merci, bisous, merci
Tout ensemble ça donne un dixième de raison d’être tous réunis contre cette insupportable clique de mafieux.
la liste non exhaustive ci dessus rappelée, légitime d’autant notre juste colère de citoyen !
merci Bibi !
Foi de Robert, ca va chier !
@Alain Monnet
Lucchini fan de Macron est aussi fan de Céline et le récite sur scène. Qu’en conclure ? Hé bien allez voir et lire mon billet « Cousin Ange et Cousin Singe » et peut-être aurez-vous quelques éclaircies.
Dans son dernier livre, Barbara Stiegler expliquant la généalogie du néolibéralisme note que « …l’unique source de légitimation de la politique culturelle promue par le nouveau libéralisme (…) financer des espaces culturels, des « terrains de jeux » ou des « musées ». Réduisant la culture au loisir, toute intervention publique en la matière a pour seule justification de recréer la force productive usée par le travail, lui-même interprété comme peine ou comme « labeur », et de réoxygéner les environnements industriels et urbains, eux-mêmes dégradés pat la nécessaire parcellisation des tâches et par la saturation des flux d’échange et de circulation. » Plus loin elle montre comment les néolibéraux appliquent un « plan » (bien qu’ils s’en défendent, non sans paradoxes) similaire aux pratiques dirigistes des Etats fascistes ou communistes. (Culture, Education, Droit, Environnement.)
Et quand tout part en vrille, émeutes, contestations etc…les pouvoirs tapent sur « l’inculture » des défavorisés forcément tous des « gens qui ne sont rien », « racistes », « populistes », etc…Rien de neuf: « Ceux qui ont crevé les yeux du peuple, lui reprochent d’être aveugle. » écrivait, il y a bien longtemps John Milton.
@RobertSpire
En effet, le Pouvoir n’aime rien tant que de se pencher sur les Victimes de son Système dès lors qu’elles ne mouftent pas, qu’elles gémissent certes mais sans trop faire de bruit, qu’elles protestent certes mais individuellement (pour faire des reportages TV misérabilistes, c’est super). Mais dès que ces mêmes victimes commencent une protestation collective, enfilent des gilets jaunes, marchent dans les rues tous et toutes ensemble ouais, voilà que le Pouvoir si sensible, si attentionné, si humaniste quitte instantanément ses habits de Dame Patronesse pour appuyer sur la gachette, lancer ses lbd, déléguer ses sbires surarmés et nous inonder de ses images TV en continu.
Quant à une reflexion sur l’Art (contemporain) sa place aujourd’hui et le néo-liberalisme, il y a les livres d’Anie Le Brun ( et ses vidéos sur You Tube).
Bien à toi.