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BiBi ne connaît pas «l’ œuvre » de Patrick Besson qui est… peut-être un grand écrivain. Dans la communauté des écrivains qu’il fréquente, BiBi n’a jamais croisé directement ou par ricochets le nom de Patrick Besson. Mais ça viendra… peut-être.
C’est le Journal du Dimanche qui a mis le bonhomme Patrick à l’honneur de sa page LIRE. Comme le temps est aux coups de griffes, aux rodomontades d’Intellectuels médiatiques, au Fun et au Cynisme, on a droit à un duel à fleuret moucheté entre Besson (pas Eric) et Pivot Bernard sur toute la page 33. Le gentillet point de discorde porte sur le livre que Besson vient d’écrire sur la Télévision, ses plateaux et ses vedettes. BiBi ne l’a pas lu (pas de temps à perdre avant de mourir) mais a pris le temps de détailler l’interview que Patrick Besson a donné au JDD : cinq personnalités y sont passées en revue.
Sur Frank Ribéry : « ses déboires sont sans intérêt ». Mais à l’écrire, y a-t-il un intérêt ? Et pourquoi s’attarder sur Zahia, la « prostituée » par laquelle le scandale est arrivé ? Patrick Besson himself, n’a-t-il pas fait – lui aussi – tous les trottoirs ? De l’Humanité au Point, des chroniques du Figaro à celles de VSD ? Et aurait-il honte d’avoir eu à servir en soubrette au Figaro puisque – d’après la critique de Bernard Pivot – Patrick Besson ne cite pas le nom du Figaro, son journal employeur, se contentant de dire qu’il a travaillé dans «un grand quotidien du matin» ?
Cinq lignes avant la fin de sa diatribe contre Ribéry (Appréciez le mépris : «C’est un footballeur, un gars physique, mieux vaut ne pas trop en demander»), il se fait moraliste : «Il faut arrêter d’attacher de l’importance au sexe». Fort bien mais BiBi comprend mal que, dix lignes plus bas, il en vienne à encenser Audrey Tautou dans le Da Vinci Code avec ce constat (à vérifier quand même) : «Je ne peux pas voir le film sans être en érection du début à la fin».
Il continuera en goujat à répéter qu’Adjani «a pris du poids» et qu’il « ne comprend pas pourquoi », il admirera Bernard Tapie «petit gars de la banlieue qui a voulu s’en sortir», il se moquera des ânes de Cannes (Juliette Binoche et Xavier Beauvois), il se délectera en enfonçant Stéphane Delajoux, le médecin de Johnny. Des anathèmes, des insultes à peine camouflées, des clins d’œil aux femmes qu’il admire et une défense de Polanski en contrepoint d’une attaque contre la Justice américaine qui « a décidé de se venger de Roman Polanski et de le faire arrêter ».
Et touche exotique exhibée au final : celle de ses Origines. « Mon père est russe, ma mère est croate. La Gauche doit gagner ne serait-ce que parce qu’il me faut mes papiers». Droite-UMP ou « Gauche DSK » en 2012, BiBi est persuadé que Patrick Besson les aura ses petits papiers… ou au Figaro ou au Point.
«Je suis tellement désespéré que je serais même prêt à voter pour Arnaud Montebourg». Pour Besson, l’au-delà du désespoir (la mort) – c’est-à-dire la Gauche de la «Gauche» – n’existe pas. Pas étonnant finalement que le Journal du Frère Lagardère lui ait ouvert tout grand ses portes.
Salut Bibi !
Bien relevé le pathétique du personnage, ils sont surtout décomplexés du côté de l’étalage de leur connerie ;-))
[…] lisant cette chronique, qui a déclenché une plainte de SOS RAcisme et quelques billets de confrères dont celui de Romain, j’ai eu la nausée. “Zalut la Vranze ! Auchourt’hui est un […]