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Quelques chiffres français.
Aujourd’hui, en France, 30% des personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté sont des enfants. Ils n’arrivent pas à vivre ni à apprendre au milieu des autres tant sont grandes humiliations et discriminations. 130000 adolescents sortent de l’école sans diplôme ni formation. Ils viennent massivement des milieux populaires et de la grande pauvreté. 300000 enfants vivent dans l’errance, avec leurs parents, d’hôtels en hébergements d’urgence.150000 enfants, issus majoritairement de milieux défavorisés, sont séparés de leur famille. Même si, bien entendu, le placement d’enfant peut se révéler judicieux. N’oublions cependant pas qu’un placement éloigné risque d’entraîner la rupture des liens familiaux. Sources : Mouvement ATD Quart-Monde et Journal du Droit des Jeunes.
Enfants-Roi ?
Le BIT (Bureau International du Travail) estime à quelque 250 millions les enfants de 5 à 14 ans qui, dans les seuls pays en développement, se livrent à une activité économique. Pour la moitié d’entre eux, il s’agit de travail à temps plein. Le reste combine travail avec l’école ou d’autres activités non économiques. Enfin, 60 millions d’enfants sont concernés par les pires formes de travail. En France, parmi les deux millions de salariés déclarés, on trouve 130000 mineurs (chiffre largement sous-évalué si on considère la part importante que représente le travail non déclaré des mineurs).
British Children.
En Angleterre, les mineurs peuvent, dès l’âge de 13 ans, travailler jusqu’à 17 heures par semaine (Directive européenne de 1994 : 12 heures max). Cela sous réserve de l’obtention d’un permis délivré par les Municipalités. Le BIT estime qu’à Londres, quatre mineurs sur cinq travaillent ! Il relève aussi que les «salaires» des enfants constituent un apport de ressources supplémentaires non négligeables aux foyers les plus modestes. Conséquences tragiques de cette «liberté de travailler» : politique de dérégulation et disparition progressive des protections sociales.
Pauvreté libérale.
Le taux de pauvreté est la proportion de personnes qui vivent avec moins de 60 % du revenu médian, celui qui sépare la population en deux, la moitié recevant moins que ce revenu, l’autre plus. En Europe, les situations sont disparates entre les Etats membres pour cette tranche d’âge des plus jeunes. Pour les moins de 18 ans, la Roumanie (33%), la Bulgarie (26%) font partie des membres connaissant le plus fort taux de pauvreté. Ils accompagnent l’Italie (25%) et le Royaume-Uni (23%). Les pays du Nord de l’Europe, eux, affichent les taux les plus faibles. En France, l’entrée dans le monde du travail est particulièrement délicate : la proportion des moins de 18 ans à vivre sous le seuil de pauvreté est estimée à 17% contre 13% pour la population totale. Source : Observatoire des Inégalités
Terrible constat!
Et malgré ça la politique menée par nos dirigeants ne changera pas, ils agiteront quelques hochets, chochotte fera mine de s’indigner et la pauvreté continuera à gagner du terrain.
Soyons optimiste, n’oublions pas tous les enfants des rues qui réussissent par leur travail et leur talent et deviennent milliardaires.
Ce qui est surtout dommage, c’est que le travail des mineurs n’est pas tres valorisant sur le CV.
Les portes restent closes malgre une experience de manutention entre 8 et 14 ans.
Les portes ne sont pas toujours closes, plutôt ouvertes lorsqu’on « embauche » et qu’on paye nos p’tits gars et nos p’tites gâtes à coups de bâtons ( ou avec quelques petites pièces jaunes).
parfois, séparé de ses parents, ça sauve… (je lis des dossiers régulièrement où c’est le cas…)