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Pour commencer le repas, voici une des cartes possibles. Pas grande différence entre le Restaurant BFMTV, les Chefs de LCI ou les Cuistots de France2. Il suffit de jeter un oeil sur le menu BFMTV du 19 octobre. Un collector.
LCI n’est pas loin derrière en « qualité ». On peut féliciter le fin Antoine Léaument pour sa façon de refuser les plats proposés par ces Toques un peu toquées. Pour en apprendre un peu plus sur les temps de cuisson, je conseillerai à ces réprésentants de la gauche mélenchonnistes d’écouter ici les cours d’un Top-Chef qui s’appelle… Jean-Luc Godard.
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Autre plat de résistance : je me suis souvenu de cette belle incise d’Alain Accardo, sociologue, chroniqueur régulier de La Décroissance, un de ces journaux qui essaie d’analyser et de se battre avec ses armes. Tout ce qui se dit dans cet extrait fait sourire car tout cela se vérifie aujourd’hui, à l’heure où France-Info porte plainte contre Jean-Luc Mélenchon.
Une chose à remarquer (surlignage rouge), il est écrit : « à l’exception d’une infime minorité de journalistes…« . J’ose émettre alors cette hypothèse : il est possible que tous les journalistes qui ne suivent pas le SNJ, qui ne posent aucun tweet de soutien au hashtag #jesuisunabruti, qui s’abstiennent dans la curée de la Corporation contre Jean-Luc Mélenchon, fassent justement partie de cette minorité. Une minorité qui se bat contre la précarisation, qui n’en pense pas moins sur leurs Chefs de Rédaction. Une minorité, cuisiniers précaires, travaillant dans les sous-sols avec rage et détermination. Minorité qu' »on doit saluer avec respect« .
Enfin, une dernière chose doit être absolument relevée. Ce pamphlet contre la « très grande majorité des journalistes » date de février 2009 ! Arrêtez-vous sur cette date : 2009 ! (Il y a… 9 années !!), signe que cette détérioration, cette malbouffe audiovisuelle dans le champ journalistique ne datent ni d’aujourd’hui (avec la colère de Mélenchon) ni d’hier.
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L’audiovisuel public clame haut et fort son aversion pour le menu des Insoumis, s’étrangle à propos des arêtes dans le poisson de Mélenchon qui assimile Radio France à une Radio d’Etat. On peut discuter indéfiniment de la position du Chef de la FI mais il faudrait – en préambule à tout ce débat (débat et non déballage) – reconnaître ces trois vérités ci-dessus (faits indiscutables) qui touchent aux liens très étroits entre l’Audiovisuel et le Pouvoir. Oui, poser sur la nappe blanche ces trois tweets à propos de ces trois personnalités que sont Sibyle Veil, Vincent Giret et – accessoirement- ce présentateur d’importance qu’est Laurent Ruquier – pour que la confrontation d’idées puisse avoir lieu. Trois vérités que les dits « abrutis« , soi-disant Serviteurs de notre Audiovisuel public, se gardent bien de rappeler dans leurs émissions.
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Si je rapporte les deux tweets ci-dessus c’est parce que je n’ai vu/entendu aucune protestation (ni de nos Chiens de Garde, ni du Syndicat des Journalistes) contre ces honteuses déclarations. Là, ni cris d’orfraie ni sévères rappels à l’ordre sur la qualité du Service. Silence sur toutes les lignes, sur tous les écrans, dans tous les éditoriaux.
Silence dans les rangs et les Chefs de rang.
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Fabrice Arfi et Edwy Plenel de Mediapart. Les deux tweets ci-dessus disent ce qu’il faut penser des investigations sur les rapports Mélenchon et Chikirou. Sur le client Fabrice Arfi, j’ai toujours eu des réticences malgré son (interessant) travail d’enquête. Voir mon billet ici sur son livre « L’Affaire Cahuzac ». Quant au Patron de la malbouffe, Edwy Plenel, mon animosité vient de loin. De ces deux périodes dont il ne veut absolument pas se souvenir. Deux épisodes accablants qu’il s’ingénie à gommer dans sa bio professionnelle : celle où il a tenu Le Monde de 1996 à 2005 et celle où il a été odieux dans ses dépositions sur Denis Robert. Voir ici mon billet de février 2010.
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Enfin merci aux internautes qui ont retweeté ce dernier gazouillis (ci-dessous). Mon intervention a rencontré beaucoup d’assentiment.
C’est en effet frappant de voir à quel point le mot violence (dont se servent jusqu’à l’écoeurement nos Cuisiniers de Garde pour caractériser tout mouvement, tout geste de révolte qui pourrait renverser les tables) est dans les sous-sols, reste dans le caché, au fin fond de la cave dès lors qu’on veut parler de la violence en plein air (au travail, dans les manifs etc).
Et ce n’est pas une faute de goût que de faire ce rappel en fin de repas : derrière le calme de Macron, la brutalité de sa politique n’a qu’un seul but, celui de nous faire payer la note.
(A bientôt de vous revoir à ma table).
Comme au temps de Tucholsky:
http://www.pensezbibi.com/categories/pensees-politiques/la-satire-un-argument-politique-14779/comment-page-1
Les médias bordent le lit de l’extrème droite, quand sonnera l’heure des « Marcheurs », le pays sera aux mains des Lepen.