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Voilà bien longtemps que je n’avais jeté un regard précis sur mon lectorat. J’ai donc analysé mon audience via le thermomètre Google Analytics, curieux de savoir d’où on me lit, qui me lit, comment les internautes arrivent sur mon blog, qu’est-ce qu’ils lisent et, surtout, combien de temps dure leur lecture.
Entre le 9 août et le 10 septembre 2012, j’ai reçu la visite de 7314 internautes dont 25% m’ont été amenés par les sites référents : SarkoFrance (122), Bembelly (50), Jegoun (35) et Lettre volée (15). 11% viennent en accès direct.
La grande majorité de mes lecteurs me vient de France (85%), de Belgique (2,47%), de Suisse (1,50) et du Canada. J’ai compté 11 argentins de la Pampa. Un chilien de Santiago est resté 6 minutes 16 secondes et un afghan deux minutes 10 secondes.
Important pour moi : la durée moyenne de lecture est de 1 minute 15 secondes. Plutôt content de voir que cette durée peut être égale à la lecture de mes longs billets.
Curieux : le billet sur l’épouse de Marc Lavoine (Sarah Poniatowski) – datant pourtant d’avril 2011 – a reçu 360 visites le 2 septembre. J’en ignore complètrement la raison. Les billets les plus lus ont été ceux sur l’escroc Richard Millet et sur la fifille à Bernard Arnault, croisée dans la salle d’attente de mon Doc.
Enfin, au Hit-Parade E-Buzzing, me voilà à la 351 ième place au Classement Général et à la 52ième à la case Multhématique : ça va, ça vient. BiBi joue de l’accordéon.
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J’ai relevé de petites accroches chez deux auteurs, petites incises textuelles qui pourraient expliquer comment ça fonctionne et ça gamberge chez BiBi. Tout d’abord chez Hermann Melville, l’auteur de «Moby Dick» :
«Quand il se mit au travail, il ne savait pas ce qu’il adviendrait. Il ne se murait pas dans ses plans. Il écrivait droit et, ce faisant, atteignait au fond de lui-même des profondeurs toujours plus grandes».
Et puis chez Valère Novarina, homme-Théâtre :
«Le dialogue avec l’acteur – comme avec le lecteur – a lieu avec les mots mais aussi avec le silence de la typographie et les signes, entre et en-dessous. Mais ces signes ne disent en rien comment l’acteur doit respirer : l’acteur [le lecteur] est le seul maître d’une charpente invisible du souffle, qui s’échafaude patiemment pour que les mots soient sans cesse renversés, ne soient pas à l’arrêt, figés, ne s’immobilisent pas en idoles».
Faire confiance au génie (réel ou supposé peu importe), au génie du lecteur.
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Ailleurs, Valère Novarina, toujours lui, nous rapporte que Saint-Augustin disait «magnifiquement» que la musique «existait juste pour nous montrer la beauté du temps».
Pas forcément une Vie musicale à chaque seconde mais plus certainement des Minutes heureuses pillées, grappillées à l’Arbre du Plaisir. Cinq minutes trente trois d’un exact et torride bonheur avec Patti Smith au RockPalast en 1979.
La grande majorité de mes lecteurs me vient de France (85%), de Belgique (2,47%),
l’exilé fiscal te lirait donc !