-
Bibi sur Facebook
Dernières Découvertes
Les Ami(e)s photographes
Les meilleurs Amis de BiBi
Poètes, Psycho, Socio, Musiko
*
BiBi n’est pas tombé dans les livres dès son plus jeune âge. Il a vécu l’Aventure de la Lecture comme un parcours de Combattant depuis l’âge de 14-15 ans (avant cela, il fut un beau cancre).
Ces lectures au fin fond de ses nuits, BiBi les doit à ses ami(e)s avec une pensée pour Gérard, passionné de Dostoievski et parti dans le bleu du ciel, pour Serge et Monique, Jean-Luc et Chantal, Claudine, Bernard et Nelly, Michel et Annick. Il sait aussi que cette pulsion incompréhensible du Lire vient de profondeurs inconnues et qu’elle demeurera une énigme au long cours, jusqu’au baisser de rideau.
*
La Sociologie s’y croise avec la littérature, s’entremêle avec la Musique et la Poésie. La Série Noire côtoie Maurice Blanchot et Antonin Artaud. Lectures-BiBi qui semblent glorifier des Noms mais non, ce n’est pas ça. Il faut se garder d’idolâtrer. Plutôt admirer (sans restriction ?).
Pour BiBi, ce sont les Brûlures de lecture qui comptent, ce sont les Instants vitaux que ces lectures font naître qui comptent.
*
L’Art est une force matérielle qui nous botte le cul et nous bouste la Pensée sans arrêt. Une ligne d’Artaud ou de Baudelaire suffit à nous changer de fond en comble. C’est en cela que les livres nous aident. Ils nous aident à trouver Amitiés complices et non-complaisantes, à choyer nos Amours orageux. Bref, ils nous aident à forger le seul Art qui vaille : l’Art de Vivre.
En lisant cet article je repense à cette expression de Frédéric Schiffter: « … le dilettantisme est l’élégance de l’ascèse. »
http://lephilosophesansqualits.blogspot.fr/2017/01/otium-cum-litteris-ii.html
En août 1968 le poète Alain Jouffroy posait la question « Que faire de l’art? » Il répondait en faire un art de vivre « refusant de jouer le jeu de la normalité culturelle ». Donc un travail de sape: «le commerce consiste à transformer les expressions les plus libres de la pensée en produits, et c’est plus que jamais, contre cette instrumentalisation économique de la pensée, qu’il faut trouver des moyens, ironiques, inattendus, de sabotage.» (1998)
@RobertSpire
Tu me fais penser à un livre de C.Prigent « A quoi servent les poètes » chez POL et à un autre de Bernard Noël…dont j’ai oublié le titre…
Bibien à toi.
« L’outrage aux mots » ou « Le dieu des poètes »:…Notre destinée, enfin, n’a plus d’alibi. La culture sera désormais le sens de notre vie, ou rien: un rideau de fumée. (Bernard Noël)
Magnifique. Merci d’avoir mis des mots de cette force sur ma passion, passion partagée tous les jours dans le cadre de mon travail. Je suis bibliothécaire.