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MADAME LAGARDE EN PAYS DE CONFIANCE.
Christine Lagarde, déclarée coupable de négligence, ne déboursera même pas un euro pour sa condamnation. Pourtant, le compte en banque de Madame est bien rempli. Lorsqu’elle travaillait chez Baker et MacKenzie (1er cabinet d’avocats US sur le marché du Droit des Affaires), son revenu s’élevait à 50.000 euros par mois.
On appréciera la double confiance qui lui sera aussitôt portée après sa «condamnation» (Défense de rire). La première, en grande hâte solidaire, celle de Hollande et de son ami Sapin dans ce communiqué : «Christine Lagarde exerce son mandat au FMI avec succès et le gouvernement maintient toute sa confiance à sa capacité à y exercer ses responsabilités». Et la seconde marque de confiance par celle du FMI.
(Hein ? Quoi ? Vous avez dit Justice de Classe ? Et que… le Capitalisme était à l’agonie ?).
Un mot sur ce sondage paru en… septembre 2015, sondage circulant dans la plupart des Médias d’alors (pages de Paris-Match, torchon Lagardère pour simple exemple ). C’est l’Institut Harris InterActive, Institut merd… qui publia ce sondage de merd…. sur Christine Lagarde. Selon cette enquête, 50% des Français estimaient qu’elle ferait une bonne ou une très bonne présidente. «Quelques bons amis me l’ont envoyée. C’est extrêmement flatteur et j’en suis très touchée. Des encouragements qui viennent de mon pays, évidemment que c’est agréable», avait-elle dit, très, très émue.
Dans ce même article, on notera le prix d’excellence que la Maitresse de Maison du FMI décerna alors à un Ministre de l’Economie nouvellement nommé, Emmanuel Macron : «[Elle exprima] son enthousiasme pour l’action du ministre. «J’étais ravie de voir un Macron 1, j’espère qu’il y aura un Macron 2, un Macron 3…».
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LES BEAUX VOYAGES DE MR. EMMANUEL MACRON.
Dans son n° de mercredi, le Canard Enchaîné nous reparle du voyage de Macron à Las Vegas (du 6 janvier 2016) au Consumer Electric Show. Un voyage qui coûta 379.000 euros pour 500 invités. Une fois encore, Macron se tait sur ses dépenses. Qui a payé ? Là encore, c’est le flou sur son flouze. Ismaël Emelien, stratège en chef de Macron et ex-Havas, ne sait pas comment expliquer l’obtention du marché par… Havas et ce, «sans que le moindre appel d’offre ait été lancé». Alors ? Payé par Business France ? Par le MEDEF (comme en 2015) ? On attend ta réponse, Emmanuel.
C’est une habitude chez notre banquier révolutionnaire. BiBi a rappelé le montant – dénié – du pactole de 12,75 millions d’euros qu’il récolta en une soirée londonienne en juin dernier. Autre affaire traitée par le silence et le mépris : celle soulevée par le Canard Enchaîné qui avait voulu en savoir plus sur les rapports financiers entre la start-up Liegey-Muller-Pons (LMG) et Macron. «Ni Macron ni ses prestataires de services ne souhaitent s’appesantir sur le lien commercial qui les lie» avait conclu le Palmipède.
Macron est pour une politique de transparence… surtout quand il n’est pas concerné.
*UNE VISITE A LA MORGUE… PS.
Entendu de la part des futurs embaumés 2017 dans les couloirs de l’Institut Médico-légal, rue Solférino :
Manuel Valls du temps où il était vivant : «Le 49.3 est tout l’inverse d’un passage en force, c’est donc un acte qui est démocratique».
Puis, de sa voix d’outre-tombe : «Dans la société de participation où nous vivons, l’utilisation du 49.3 est devenue dépassée et apparaît comme brutale».
Même chose pour Madame El Khomeri : Hier, «Face à l’intransigeance d’une minorité de députés socialistes, le gouvernement a du prendre ses responsabilités». Avant de retourner sa veste aujourd’hui : «Ce qu’a démontré cet épisode , c’est que le 49.3 ne répond plus aux attentes démocratiques de notre pays».
Mêmes refrains chez Madame Vallaud-Belkacem : «Le 49.3 n’est pas incompatible avec une discussion parlementaire qui a été longue» (Juin 2015). Et : «La règle du 49.3 s’est avérée brutale» (Décembre 2016).
Dans la Chambre froide, on releva aussi les échos caverneux de Bruno Le Roux : «Le 49.3 est un outil qui peut favoriser la discussion».
Pâle comme un linge, le supporter hollandais, Georges Pau-Langevin, lâcha : «On est dans une période de deuil».
Du haut de sa superbe terrasse, Claude Bartolone, tremblant de fièvre et de peur, inconsolable devant la dureté de ce Monde, lança ce cri terrible : «Je soutiens Valls parce que nous en avons besoin dans ce monde de brutes».
Quant à Benoit Hamon, il ne dit rien mais a installé son QG de campagne au 11ème étage de la Tour Montparnasse. Facile à trouver puisqu’au rez-de-chaussée, on peut voir son logo :
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VOYAGE EN PRIX ECONOMIQUE.
Au pays des Récompenses, on a trouvé François Lenglet, arpenteur des plateaux TV et chroniqueur au Point-Pinault. Une bande de joyeux lurons libéraux lui a remis le «Prix du Livre d’Economie». Le jury était composé de journaleux sous la présidence de Marc Ladreit de Lacharrière, patron de l’Agence de notation Fitch et de Louis Schweitzer (ex-Boss de Renault).
Dans les invités, on retrouvait Michel Sapin (il n’est pas dit s’il tira les élastiques des femmes du jury), le droitier Prix Nobel, Jean Tirole et Najat Vallaud-Belkacem. Cette journée avait été organisée par «Lire La Société». Dans ses membres, on trouve de prestigieux Chiens de Garde de la Niche néo-libérale : Dominique Reynié, Gilles Finchelstein, Brice Teinturier, Alain-Gérard Slama, Michel Wieviorka.
Pas une seconde, pas une seule seconde, je n’ai regretté ces somptueux déplacements.
Le discours de Lenglet est particulièrement cynique. Du genre, « Je critique l’Euro et la mondialisation (car c’est à la mode, Brexit, élection de Trump, montée FN,…) et je conclus qu’il faut garder l’Euro et encourager les néo-conservateurs à réformer pour encore plus d’austérité… »
Les bonnes fêtes à tous.