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Jacques Attali était invité à Clermont-Ferrand. De quoi pouvait parler notre Grand Intellectuel de Neuilly ? Il était là pour nous seriner ses visions d’avenir. C’est dire si cela était important pour les journalistes auvergnats.
Ses assertions prédictives ? «Dans un siècle, nous serons tous végétariens». Je ne sais s’il avait une pensée pour les crève-la-faim d’aujourd’hui. Je ne crois pas. Il pensait plutôt à ceux qui se délectent des «5 fruits et légumes par jour». Ceux-là, n’en doutons pas, mangent à la même bonne table que lui.
Enfonçant des portes ouvertes, le grand Maître continua en parlant de ce «monde qui passera de 7 à 10 milliards d’habitants – dont 2 milliards d’Africains, le double d’aujourd’hui». Le regrette t-il ? Trop d’Africains demain ? Il ne le dira pas.
Il passera ensuite en revue les nanotechnologies, les neurosciences, les énergies renouvelables, persuadé que «sauf scénario du pire, l’homme aspire à être de plus en plus libre». Sur son analyse du passé, il y alla de son refrain connu sur les soi-disant extrêmes : «En 1912, avant 75 ans de barbarie, tout allait bien en Europe. Lénine et Hitler étaient déjà là et on ne les a pas vus venir. Comme aujourd’hui. Saura t-on les éviter ? C’est ce qui se joue maintenant».
On rappellera que ce grand penseur déclara un jour au Point que «les français avaient trop de pouvoir d’achat». Et, avant que je n’oublie, par quel organisme avait-il été invité ? Ben oui, ce jeudi soir-là, Môssieur Jacques Attali était l’hôte de marque de la Banque Populaire. Aussi permettez que je parodie notre Grand Conférencier :
«Attali et la Banque Populaire étaient déjà là. Mais BiBi les a vus venir. Saura t-on les éviter ? C’est ce qui se joue maintenant».
*
Quand tu veux prendre la température d’un journal, rien de mieux que de s’attarder sur cet extrait d’Alain Accardo puis, ensuite, de lire attentivement l’éditorialiste du quotidien. Ce vendredi-là, il s’appelait Bernard Stephan. Le voilà déblatérant sur les logiques syndicales à propos de leurs positions respectives sur le Code du Travail : «Incontestablement deux logiques se font face à face avec ces deux groupes de syndicats, elles sont le reflet de l’affrontement des mêmes logiques mettant en présence les deux gauches». Jusque-là, on pourrait laisser passer mais plus loin, tout bascule. Il y a, poursuit notre bon éditorialiste, «d’un côté ceux qui reproduisent le schéma des rapports sociaux régis par le modèle né dans l’avant-guerre et considèrent que tout est immuable, de l’autre, ceux qui pensent que le monde a changé et avec lui celui du travail».
Devinez qui, pour ce porteur d’eau libéral, est dans le ringardisme, dans le schématisme, dans le passéisme ? Et qui est dans la nouveauté, dans la vérité du présent et du futur ?
C’est encore ce même Bernard Stephan qui nous fera un beau panégyrique de ce sinistre gaulliste Yves Guéna, récemment décédé. Cet ex-ministre fut l’ami des non moins sinistres Michel Debré ou autre Michel Poniatowski et – ô gloire – il «laissa sa place de Maire de Périgueux» à son sinistre suppléant Xavier Darcos (qui fut un des premiers à vouloir démanteler l’actuel Code du Travail).
*
Et comme cela ne suffisait pas, on peut lire dans cette édition du seul vendredi un article à la gloire de Macron. Notre ex-banquier est ainsi célébré. On y admire «une alliance de spontanéité souriante et de condamnation décomplexée de thèmes présentés comme tabous de la gauche». Avec, pour finir, une pub gratuite pour le collectif «Les Jeunes avec Macron» qui nous annoncera pour bientôt le lancement d’un Think Tank baptisé «la gauche libre».
Hier, l’ami Jean Ferrat chantait la beauté de la Montagne. Aujourd’hui, me voilà repliant ce pauvre quotidien et murmurant d’un air méchant :
« La Montagne » accouche la souris Attali.:)
Quand j’étais gamin, cette presse régionale servait de papier-cul dans la « cabane au fond du jardin ».
Et impossible de prendre au sérieux ce monsieur Attali, tant est grande sa suffisance face à ceux qu’il juge être « inférieurs » à sa science infuse. Cela indispose même des journalistes pourtant gagnés à sa cause. Ce prince des affaires qui met son nez dans les affaires du Prince a écrit son premier ouvrage en 1967 qui commençait ainsi: « Ce mémoire n’aurait pu être réalisé sans les conseils précieux et l’assistance de Monsieur le professeur Barre ». Dés le début tout est dit, il ne sera qu’un de ces « idiots utiles », comme Minc, de l’économie pseudo-libérale.
@RobertSpire
Attali au sommet de La Montagne.
Et BiBi est là pour les descendre. 🙂
On ne l’appelle pas pour rien la PQR…
Avec le père Wauquiez, la montagne va être de plus en plus moche:
http://www.yves-paccalet.fr/2016/03/12/laurent-wauquiez-assassine-la-dombes-les-parcs-naturels-et-lecologie
très pertinent(c’est ce que je pense en ce qui concerne cet
insignifiant attali et celui qui est sensé nous gouverner)
j’emettrai toutefois une petite reflexion concernant l’affreux wauquiez qui a les dents qui rayent le parquet
politique:si la droite officielle revient au pouvoir,il est capable pour sa « bonne cause » de faire déboucher le dossier
tgv beaucoup plus rapidement que les apparatchiks socialos
régionaux!!!paradoxe ou pas????
qu’en pensez-vous?merci et salut
jcleonard
nb:pour la petite histoire je suis anarchiste libertaire
proudhonien