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Elle disait : «Son poème était certes parfait mais il lui manquait fautes d’orthographe, fautes de grammaire, fautes de syntaxe».
Elle me disait : «Solitude, malheur du siècle dernier. L’impossibilité d’être seul, malheur des temps présents».
Elle me disait : «Avec des mots très sûrs, il écrivit son incertaine autobiographie».
Elle me disait : «Facile de porter tes pensées au niveau de la mer. Plus dur de les hisser au niveau des Océans».
Elle me disait : «Tu veux percer les murailles ? Sers-toi d’une lime à ongles».
Elle me disait : «Soif de lire ? Faim de vivre ? Donne-moi les adresses où te restaurer».
Elle me disait : «Ainsi tu te vantes d’avoir lu les œuvres des plus grands auteurs. Aussi montre-moi tes cicatrices».
Elle disait : «Bien sûr, ses mots étaient des caresses. Mais hélas, il oubliait trop souvent qu’il avait deux mains».
Elle me disait : «Ne cherche pas à sortir du tunnel, tu y es, tu y vis. Tâche plutôt de le prendre comme gîte et de l’écarter comme malédiction».
Elle disait : «Les poèmes qu’écrivent les funambules ne tombent jamais à plat».
Elle me disait : «Vivre en chien fou, flairer sans cesse les mensonges et les arrière-pensées derrière chaque mot ? Voudras-tu toujours cela?»
Elle me disait : «Trouées de lumière dans la Nuit tamisée : mes yeux qui brillent à tes mots qui éclairent».
Elle disait : «Sans son baratin le baratineur est un enfant perdu».
Elle me disait : «Les idées humaines sont parfois des saloperies. Même perdues au milieu des forêts, elles font peur aux loups».
Elle disait : «Maisons écroulées. Cités ravagées. Pays en miettes. L’Homme est devenu termite».
Elle me disait : «Je ne sus que répondre à l’enfant lorsqu’il me demanda : vaut-il mieux dire des mensonges ou en entendre ?»
Elle disait : «Qu’il change de métier le romancier dont les personnages parlent avec des mots choisis».
Elle disait : «Lieux singuliers. Liens communs».
Elle disait : «C’est quand le bavard cesse de bavarder que le Monde commence de parler en lui».
Elle me disait : «Parfois s’enfermer dans les détails c’est s’ouvrir à l’Infini».
Elle me disait : «Il faut que tu le saches : perdre de vue tout savoir ne rend pas forcément idiot».
Elle disait : «Puissance de l’Organisation Mondiale du Commerce : elle s’est insinuée dans l’Organisation mentale de nos plus petits commerces».
Elle me disait : «Ne prépare pas trop les mots que tu as à servir. Laisse déborder la soupe un peu plus souvent».
Elle me disait : «C’est quand ta langue personnelle te devient étrangère que tu as quelque chance de la comprendre».
Pour les épisodes précédents…
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