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MA UNE POLITIQUE.
Commençons par ma page politique : la visite au Kazakhstan de notre Président. Ce n’est pas la toque posée sur la tête de François Hollande qui fera ma Une. Tu sais, Père Noël, comment marche la censure en notre beau pays : il faut adorer une image pour en cacher une autre. L’autre image, te demandes-tu ? Lis attentivement ce passage daté du 19 septembre 2011. (Clique dessus). Voilà qui en dit long sur le courage de la ««Gauche»» qui nous gouverne.
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LE TWEET DE MA SEMAINE.
«Au Congrès du FN de Lyon était servi un gros rouge qui tâche, cuvée Bruno Gollnish du FN. Si vous optiez pour le petit blanc, vous auriez eu droit à la cuvée «Croix Gamay».
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MON FAIT DIVERS.
Je te rapporte cet épisode qui s’est passé récemment à Londres dans un célèbre restaurant où dînait en famille une certaine Louise Burns. Un peu avant le repas, sa fille, âgée de trois mois, commença à avoir faim et sa mère entreprit de l’allaiter aussi discrètement que possible. C’est alors qu’un serveur est venu lui signifier qu’une telle pratique n’entrait pas dans la politique de la maison et lui a demandé de couvrir à la fois l’enfant et le sein à l’aide de la nappe. Un enfant suçotant un sein, voilà ce qui fait aujourd’hui terriblement peur. Triste époque, hein, Papa ? (Source : The Guardian).
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MON ÉCRIVAIN DE LA SEMAINE.
Celui de ma semaine dernière était Charles Juliet. Mes deux vidéos sur l’écrivain ont fait respectivement 21 vues pour l’épisode 1 et 16 vues pour l’épisode 2. (Soupir-BiBi). Celui de cette semaine, c’est Thomas Bernhard. Voilà ce qu’il écrivait de son rapport à l’écriture : «Je n’ai rien d’un auteur gai ni d’un raconteur d’histoires ; les histoires, au fond je les hais. Je suis un démolisseur d’histoires, je suis le démolisseur d’histoires type. Dans mes écrits, si une anecdote se dessine ou si seulement je vois de loin, derrière une colline de prose, apparaître le vague contour d’une histoire, je l’abats».
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MA CRITIQUE-TELE (en 4 tweets-BiBi).
1. «Les télés n’ont guère fait d’effort pour embarquer l’intelligentsia sur le chemin de la destruction. Il suffisait d’en inviter ses membres».
2. «Le courage des courages politiques lorsque tu passes à la télé, c’est 1. de ne pas être forcément sympathique. Et 2. d’assumer cette antipathie avec tranquillité».
3. «La Télé – royaume instantané des Questions/Réponses – interdit le travail de la pensée. Et pour cause : penser prend du temps».
4. «Comme l’écrivait le succulent Serge Daney : «A la télé, plus de débat, plus de critique. Que du gnagnagna».
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L’OBSCÉNITÉ DE LA SEMAINE.
Je ne t’en dirais pas plus, Père Noël. Ce petit entrefilet vient de Montélimar et clique dessus pour tout (sa)voir.
MA PAGE SPORTIVE.
Tu habites là-haut mais tu es comme la plupart de mes concitoyens. Tu ignores qui est Laurent Bénézech. C’est juste un rugbyman, ancien international, qui dénonce le dopage dans son sport. «Le phénomène, dit-il, est tellement systématique qu’il me fait penser à de l’industrialisation». Il s’est attiré les foudres de 134 joueurs qui ont porté plainte contre lui l’an dernier. Benezech : un acteur qui sort de la mêlée.
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VIE SOCIALE.
Un tweet-BiBi : «L’euthanasie, la fin de vie ? Pas vraiment pour moi. Comme Rimbaud l’écrivait justement : «je ne suis pas encore né».
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MA BONNE NOTE MUSICALE.
Compagnon de route de Jean-Louis Murat depuis 12 ans, le batteur Stéphane Reynaud, originaire de Thonon-les-Bains : «Jean-Louis Murat est une personne hypersensible. Il est très fidèle et il sait rester entier avec ses amis. J’ai connu des coups durs et il a toujours été présent. C’est un artiste avec un grand A ; je rappelle qu’il enregistre un disque par an, c’est un rythme de travail que peu ont aujourd’hui». (Source : Le Messager du 11 décembre).
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MA REVUE DE PRESSE. (Fakir).
Je n’aurais pas à te commander un abonnement à Fakir. C’est déjà fait. C’est avec ce genre de vérités qu’on pourra avancer sur le dur chemin de la Démocratie. C’est à propos du Camarade LePaon et de ses désastreux investissements.
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Bon, je crois t’avoir donné assez de nouvelles. Tu apprécieras ma bonne volonté. Mes seuls souhaits pour le 25 décembre c’est mon habituelle commande de livres. Pour le reste, que ceux et celles que j’aime viennent tous se farcir une dinde en ma compagnie ce jour-là.
Bien à Toi, cher Père Noël. »
Thomas Bernhard, ça fait un moment que je ne l’ai plus lu,et pourtant quel écrivain. J’ai rarement lu un auteur aussi impitoyable sur son époque et les siens.
@pasperdus
Très très très grande puissance littéraire.
Implacable sur son pays qui a réussi le tour de force de faire passer Hitler pour natif d’Allemagne et Beethoven comme autrichien !
J’ai la chance d’avoir connu les livres de Thomas Bernhard grâce à un ami, Bernard Kreiss qui a traduit le bonhomme à son introduction en France dans les années 70/75
J’ai relu récemment « Les Naufragés ». Waouh !
Découvert en lisant sa nécro…