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Le lendemain, tu mets la main sur une interview de Serge Daney, critique de cinéma, emporté par la Grande Maladie de cette fin du XXème siècle. Tu redécouvres au hasard cette petite revue que tu as gardée et regardée, éphémère revue «Encore» du 7 février 1993. Et tout cela t’aide à y voir clair :
« Pour le moment la publicité est parasitaire.
Quand elle produit des effets de beauté, ce sont déjà des effets produits, soit dans la peinture, soit dans le cinéma.
Photo tirée du film de Robert Aldrich « Kiss me deadly »
C’est mon côté puritain mais je pense que la publicité étant prostituée, vendue au marché, elle ne dispose pas de la liberté de manœuvre que je suis obligé de reconnaître à l’art.
Donc je trouve que la publicité est un art appliqué qui peut être astucieux, habile et pourquoi pas provocant. Le cinéma, lui, a un problème de sujet.
Quand Benetton fait sa campagne sur le sida, qu’est-ce qu’il fait ? Il fait une pieta du Moyen-âge. Il met en circulation et attend de voir les réactions. Il a réussi quand les gens en ont parlé» .
Et puis tu trouves cet extrait d’interview dans Les Inrocks de Georges Didi-Huberman (cliquez ici).
«Il y a tellement d’images, il y en a trop, vous le savez bien, et elles ne s’accumulent souvent que pour tuer notre regard, offusquer notre vue, étouffer notre pensée… Il faut savoir choisir. «Savoir, c’est savoir trancher», disait à peu près Michel Foucault. Donc je choisis….
… Donc je choisis : non pas selon des critères correspondant à ce que je définirais comme des «bonnes images», mais selon des rencontres qui m’ouvrent tout à coup à une dimension inattendue de l’expérience visuelle».
Vous ne savez que penser ? Pensez Bibi !
Une dernière bière ! Pour la route ! éternelle…
@Zap Pow
Pas que.
Et aussi rire, pleurer, faire l’amour, trépigner, marcher, courir, (je ne fume pas), me tromper, nager, bronzer.
Etc.
Syllogisme:
les grands philosophes nous ont enseigné à penser par soi-même donc « pensez bibi »!
@Robert Spire
Cet « impératif » ne dit rien d’autre depuis la naissance de mon blog en 2008.
Penser : une épreuve, une nécessité, une joie.
Surtout en ces temps de confusion.