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En vrac : un souvenir de l’époque Jospin, le vieux camarade socialiste, qui conduisit la politique du PS droit dans le mur un certain 21 avril 2002 (onze années où l’on vit disparaître l’ex-militant trotskyste avant que Manuel et François ne mènent la Vallse), un bel uppercut de Sébastien Fontenelle et une réflexion philosophique sur les illusions des Elites. Avant que l’ami Jean-Bertrand Pontalis, hélas disparu, ne vienne clore le débat de belle façon.
Ah Lionel Jospin ! Souvenons-nous ! Tout s’est amplifié à cette époque où, à l’instar d’un Manuel Valls d’aujourd’hui (qui voulait gommer le mot «socialiste») Lionel-le-Trotskyste déclarait : «Mon programme n’est pas socialiste». Lançant sa candidature à la Présidentielle, il ne prononcera pas une seule fois le mot «ouvrier» dans ses discours, refusera de rencontrer les salariés de Lu en lutte, poussant déjà l’électorat populaire vers l’Homme à l’œil borné. Dans cet extrait du Nouvel Economiste, on voit le virage et le visage décomplexé de cette «gauche» qui pouvait, hier, déclarer la guerre à la Finance et, aujourd’hui, nous imposer ses impôts. (Source : Fakir).
Dans le Numéro 115 de CQFD (octobre 2013), on trouve un beau billet d’un des meilleurs journalistes politiques (Sébastien Fontenelle). Il passe au laminoir Le Figaro, L’Express, Le Point, ces journaux qui ne se gênent pas pour stigmatiser les soi-disant «assistés» au RSA mais qui profitent des aides directes et indirectes de l’Etat pour remplir leurs coffre-forts.
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Just an Illusion.
C’est vrai qu’on s’interroge sur les illusions qui structurent un peu, beaucoup, passionnément nos structures mentales. Au sens freudien, l’illusion est «un déni, concept qui exprime un désir de toute-puissance, le sujet se défendant contre la perception d’une réalité qui affecte gravement son équilibre psychique (…)».
Les élites politiqes et économiques supportent le choc de la réalité et réussissent à le relativiser ou le dénier, parce que leur représentation est structurée par des illusions que leurs idéologies leur fournissent : illusion de l’Ordre – alors que le désordre règne partout ; illusion de la Sécurité – alors que l’insécurité s’impose dans toutes les relations sociales et professionnelles, entre les citoyens et leur police, comme entre les hommes et la nature ; illusion du Progrès alors que le seul progrès est celui des menaces qui planent sur nos existences ; illusion de la démocratie – alors qu’une oligarchie de l’argent s’est imposée insidieusement » (Source : Florent Bussy. N°25 du Sarkophage. Juillet 2011).
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Le Parler-Vrai, centre de Gravity.
Au moment où l’infirmière-astronaute (Sandra Bullock) semble se désespérer et s’abandonner à la Mort céleste, le gentleman Georges Clooney lui redonne confiance en… lui parlant. Tout cela m’a ramené vers ce petit chapitre de Jean-Bertrand Pontalis («La Chute des Corps» dans son livre «L’Amour des Commencements») :
«Nous avons inventé les mots pour échapper à la loi de la pesanteur, pour retarder l’instant fatal de la chute».
De Pontalis, j’ai lu et apprécié « Fenêtres ». J’ai gardé en mémoire cette phrase où il dit que « quand un enfant s’ennuie c’est qu’il a cessé de croire aux pouvoirs de l’illusion ». Et elle colle parfaitement, il me semble, au sujet et aux réflexions développés dans ce papier.
Bon dimanche.
@lediazec
Hé bé, « Fenêtres » est un des seuls travaux de JB Pontalis que je n’ai pas (encore) lu.
J’ai retrouvé un article de Libé dans lequel il parle de son « Amour des Commencements » (en Folio). Ce que j’aime chez lui – outre les paroles qui touchent (sur la Vie, sur notre Présence au Monde via son expérience personnelle) ce sont ses distances prises avec les Maîtres (plutôt avec les apôtres lacaniens). Un extrait qui me fait rire (jaune ?) :
« Maintenant on trouve partout des jeux de mots lacaniens. Par exemple dans les titres de Libération. Je dois vous dire que cela m’agace un peu. Il faudrait se demander de quelle douleur, de quelle gravité on se défend avec ces jeux de mots ».
Ou sur Lacan « prodigieux éveilleur » et aussi : « Avant Lacan, on lisait très peu Freud en France. Lacan disait qu’il voulait opérer le retour à Freud. Mais nous, lorsque nous sommes allés directement à Freud, il s’est montré très réservé. En fait, il préférait que « le retour à Freud » passe par lui et se transforme en un « aller vers Lacan », un aller sans retour ».
Pour ma part j’ai trouvé dans sa lecture une forme de simplicité très humaine, donc très proche, qui m’a touché. En général je suis instinctivement méfiant en ce qui concerne les chemins parfois tortueux de la psychanalyse (un défaut ?…), son petit et son grand commerce, mais là, avec Pontalis, pas du tout.
@lediazec
Tu trouveras tout ça dans ses autres livres.
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