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«Messieurs, Mesdames des Sections,
Votre bon Président a un air de chien battu. Serait-il en perdition ? Non, rassurez-vous ! BiBi n’a jamais vu un Assoiffé du Pouvoir rendre l’âme et les armes de cette façon. Jamais. Il est simplement dans une jolie Opération Com’, voulant juste (re)gagner le cœur du populo. Il se la joue donc «déterminé» (Guéant), volontaire, détaché (juste ce qu’il faut), «humble» (Hortefeux), proche des Français, «serein» (lisez le Figaro et le JDD pour la suite de votre Propaganda). Pas de doute, très humain, votre Nicolas !
Mais BiBi s’est plutôt attaché aux deux petites phrases qui parlaient de vous. Votre Chef pérorait sur sa reconversion en cas de défaite et rêvait à son-Après mandat : «Vous voulez que j’anime des sections UMP? Je ne mérite pas ça». Bouh ! Pas gentil, ça, hein ?
Passons sur la déprime supposée (donc calculée) de votre Président. BiBi vous renvoie à son billet toujours d’actualité : «Nicolas n’est pas mort car il bouge encore». Passons encore sur ces mots qui envisageraient son avenir de «perdant». Que ce soit en 2012 ou 2017, la pente naturelle de votre Parvenu a toujours été une reconversion dans le pognon : « Moi aussi, dans le futur, je voudrais gagner de l’argent » (Cannes. Novembre 2011). Au milieu de son quinquennat, il criait «A moi la Dolce Vita ». Votre Chouchou continue cependant à être bien présomptueux. Certes, il voudra «changer complètement de vie» (répondre aux Appels d’Offres que lui fait Bouygues) mais qu’il fasse attention et qu’il regarde bien ses mentors (vos amis Balladur et Chirac). Dire «Vous n’entendrez plus parler de moi ! » est bien risqué de sa part car la Justice pourrait bien avoir l’œil et l’oreille sur lui… après son renvoi de la classe. (Photo C Politic).
Ah, votre Chouchou ! On a beau lui faire apprendre ses discours et petites phrases par cœur, il n’y arrive pas ! Il faut toujours qu’il laisse échapper des phrases malheureuses. Aux journalistes, il parle de son futur hors de la politique et les prend à témoin sur un ton rigolard et méprisant que vous adorez. Reprenons ses phrases : «Hein ? Quoi ? Vous voulez que j’anime des sections UMP ? Je ne mérite pas ça».
Pendant un instant, BiBi s’est mis dans votre peau d’Umpiste de Section. BiBi s’est imaginé en pauvre bougre (ou grand militant de l’Ombre) qui reçoit affiches à coller, tracts à distribuer, qui lance des tweets à longueur de journées, qui écrit des commentaires salés aux sales bloggeurs de Gauche, qui fait partie des milices du quartier, qui veut casser de la racaille, qui se donne à fond pour organiser les parades sarkozystes, qui prépare le boudin noir pour la Fête UMP, qui collecte l’argent des cartes et des timbres, qui se casse la tête pour amener des supporters sur les lieux de visite du Chef, qui fait le bouche-trou sur les listes électorales, qui finit épuisé ses journées, qui a punaisé le poster de Sarko à côté de celui de De Gaulle et Pasqua dans sa chambre, qui fait sa prière le dimanche, qui a vu sa femme le quitter, qui s’en jette un petit dernier avant de s’endormir. BiBi s’est imaginé être ce brave et dévoué Umpiste de Section :
«Je suis là, les yeux fatigués devant mon poste de Télé. Qu’est-ce que je vois ? qu’est-ce que j’entends ? Mon Chef qui parle de son Avenir – en cas de retrait – à une flopée de connards de journalistes : «Hein ? Quoi ? leur dit-il, vous voulez que j’anime des sections UMP ? Je ne mérite pas ça »Incrédule, abasourdi, blessé par tant de mépris, je regarde alors mon réveil (pas ma Rolex, hein ?). Dépité, je me dis que c’est l’heure. Je traîne les pieds jusqu’à mon lit et, une fois encore, comme toujours, ce soir comme demain, je m’en vais, je m’en irais… me coucher».
Pourvu que le locataire de l’Elysée n’ait pas oublié ses clés au moment de les rendre ! « C’est nous qu’on aurait l’air ballot » !!!
[…] Source : Pensez Bibi 25/01/2012 […]