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BiBi est allé repêcher des phrases oubliées. Celles de Frédéric Mitterrand, de Michèle Alliot-Marie (en janvier 2011, sur la Tunisie), celles d’Alain Minc et de Sollers (sur Pierre Bourdieu décédé il y a 10 ans). Il a retrouvé aussi quelques florilèges sur la Beauté de la naissance de l’Euro.
Sur la TUNISIE 2011.
Il y a un an, Frédéric Mitterrand, décoré par Ben Ali grand officier de l’ordre du 7-Novembre pour sa contribution au rapprochement franco-tunisien, défendait le Dictateur. Il s’empressa d’oublier sa phrase-culte du 9 janvier 2011 : «Le traiter de dictateur univoque semble très exagéré». Amnésique et sans scrupules, le Pantin de Sarkozy parraine un an plus tard une exposition d’Art contemporain («Dégagements : la Tunisie, un an après») à l’Institut du Monde Arabe.
Ah, Michèle Alliot-Marie, encore aujourd’hui dans les rangs Umpistes ! [11 janvier 2011] : «Nous proposons que le savoir-faire qui est reconnu dans le monde entier de nos forces de sécurité permette de régler des situations sécuritaires de ce type. C’est la raison pour laquelle nous proposons aux deux pays [Algérie et Tunisie, ndlr], dans le cadre de nos coopérations, d’agir en ce sens pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l’assurance de la sécurité»
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Sur le passage à L’EURO (2000).
Titre de l’Express (27 décembre 2001) : «Vive l’euro !».
Jacques Delors (4 janvier 1999) : «La monnaie unique, c’est plus de liberté pour la France, plus de marge de manœuvre en matière monétaire».
Jacques Delors (18 août 2011) : «L’Europe est au bord du gouffre».
Jean-Marie Colombani (Le Monde 31 décembre 1998) : l’avènement de l’euro est «une victoire de la volonté sur les marchés, de la détermination de quelques-uns sur les forces économiques».
Bernard Guetta (31 décembre 1998. Le Nouvel Obs) : «Avec l’euro, l’utopie sort de l’Enfance. L’Âge d’Homme l’attend».
Jean-Claude Trichet (France 2, 30 août 2001) : «Nous sommes très émus et assez fiers d’être arrivés à ce résultat».
Titre de France-Soir (5 janvier 1999) : «Le Jour de Gloire est arrivé».
Le Journal du Dimanche (2 septembre 2001) exulte et voit «une nouvelle solidarité en marche». «L’euro est désormais un fait, une chance pour la France et l’Europe».
Le Figaro (9 avril 2007) : «Les économies européennes sont solides».
Libération (1er janvier 2002) : «L’euro se révèlera l’évènement politique le plus important du siècle». Bravo au visionnaire Patrick Sabatier (journaliste et humoriste homonyme).
Rodrigo de Rato (ex-Directeur du FMI, ex-Ministre de Aznar) déclare le 9 avril 2007 : «Aujourd’hui, l’Europe est un continent dont la prospérité et la diversité suscitent l’admiration du Monde entier».
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Sur Pierre BOURDIEU, décédé le 23 janvier 2002.
Edwy Plenel (février 1998) parle de Bourdieu et qualifie de «schématique» sa «vision de l’univers médiatique».
L’écrivain Philippe Sollers qui troqua son col Mao pour le col blanc voyait en Bourdieu un «stalinien typique» et un «mauvais écrivain».
Alain Minc décrivait le sociologue en «fou d’orgueil, narcissique, manipulateur, hypocrite, pervers, grandiloquent, ridicule, insupportable et cette litanie à la Comtesse de Sévigné pourrait continuer sans fin». (2002).
Laurent Joffrin : «Nous avons affaire [avec Bourdieu] à un bizarre croisement entre «X-Files» et Maurice Thorez. C’est là que nous retrouverons la menace». (12 mai 1998).
Nicolas Weil, journaliste au Monde (2 avril 2004) : «Sous couvert de déverser des tombereaux d’injures sur les journalistes, accusés d’être les serviteurs des puissants, il se pourrait bien que ce soit donc l’ordre même de la liberté qui soit remis en question dans ces critiques…»
Jacques Julliard du Nouvel Obs (31 janvier 2002) : «Ici commencent la gloire et le déclin de Pierre Bourdieu. Plus il s’impose dans les médias (il a compris qu’il fallait les insulter), plus son discours populiste devient simpliste, naïf, moralisateur comme celui d’un catho déluré».
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