C’est nous qu’on va gagner ?

 On ne lâche rien

J’entends qu’«On ne lâche rien», j’entends que «Notre heure viendra, on ne sait pas quand mais elle viendra». Je lis les tweets du futur Bonheur révolutionnaire qui s’avance, inéluctable. Toujours cet étonnement-bibi devant les cris des camarades enthousiastes.

« Elle me disait…» (épisode 7).

Elle me disait 7

De longues plages de silence, elle connait. Sa voix m’est redevenue audible dans les matins blancs du Léman, dans les soirs descendants, entre les pins et les châtaigniers. J’ai noté mentalement puis j’ai retranscrit au mot près. «Elle me disait…» : septième promenade où sa bouche ouverte, offerte l’est pour ses mots, pour ses renversements de sens, pour sa mélancolie et sa joie souterraine.

LE DROIT A MOURIR DE RIRE.

Canard

Le Rire.

Voilà que je tombe sur les Dossiers du Canard Enchaîné qui s’ouvrent sur les nouveaux Rois du Rire. 

La Victoire de l’Allemagne et autres petites choses.

Corcovado

La Coupe du Monde au Brésil a baissé le rideau sur la victoire d’une pâle équipe allemande.

BiBi vous raconte le final et revient sur les quelques impressions que le jeu et l’enjeu lui ont laissés pendant ce mois. Dernier acte d’écriture sur cet événement planétaire.

Ecrire : une tempête créatrice, un dur labeur.

 Main dans livre BBb

 

Il est bon de se reposer en retournant sur les livres qui vous ont marqués, bon d’être en relecture sachant que vous ne relirez pas le même texte de la même façon que la première fois.

Les textes qui vous portent ne cessent de vous emporter, de vous déporter vers des horizons imprévisibles. La relecture des grandes Odes n’est en rien une répétition : premièrement parce qu’entre les deux lectures, du temps a passé et que ce temps a modifié votre rapport à la lecture. Deuxio : parce que les grands textes lus appellent les relectures et vous offrent – à chaque fois – un nouveau trésor d’inédites interprétations.

Des livres vous sont venus entre les mains, vous ont fait grandir et vous ont servi de pivot. Pivot non seulement dans votre manière d’aborder la lecture mais dans celle d’aborder la vie.

Avec (les livres de) Georges Haldas – écrivain majeur dans la constellation de mes lectures – on peut avoir des divergences mais ces désaccords restent minimes en regard de l’essentiel.  Même si son «œuvre» peut être discutée, elle reste indiscutable.

Voici quelques extraits loin de toute virtuosité (qu’il exécrait). Voici quelques notes qui continuent de me parler jusqu’au cœur de mes nuits silencieuses.

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