Il est bon de se reposer en retournant sur les livres qui vous ont marqués, bon d’être en relecture sachant que vous ne relirez pas le même texte de la même façon que la première fois.
Les textes qui vous portent ne cessent de vous emporter, de vous déporter vers des horizons imprévisibles. La relecture des grandes Odes n’est en rien une répétition : premièrement parce qu’entre les deux lectures, du temps a passé et que ce temps a modifié votre rapport à la lecture. Deuxio : parce que les grands textes lus appellent les relectures et vous offrent – à chaque fois – un nouveau trésor d’inédites interprétations.
Des livres vous sont venus entre les mains, vous ont fait grandir et vous ont servi de pivot. Pivot non seulement dans votre manière d’aborder la lecture mais dans celle d’aborder la vie.
Avec (les livres de) Georges Haldas – écrivain majeur dans la constellation de mes lectures – on peut avoir des divergences mais ces désaccords restent minimes en regard de l’essentiel. Même si son «œuvre» peut être discutée, elle reste indiscutable.
Voici quelques extraits loin de toute virtuosité (qu’il exécrait). Voici quelques notes qui continuent de me parler jusqu’au cœur de mes nuits silencieuses.
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