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19 Obscénités en Terre de Macronie.

Sur les obscénités, on croyait avoir tout connu avec les Pasqua, Balladur, Sarkozy ou Hortefeux. On pensait sans grand espoir s’en être débarrassé avec Hollande qui nous imposa illico l’insupportable Cahuzac, Madame ElKhomry ou encore Valls le Tricheur de haut vol. Mais on ne se doutait pas qu’avec Macron, on connaitrait le tsunami des Horreurs si rapidement. C’est que, de toutes ces obscénités, il n’y a qu’à se baisser pour les ramasser. Obscénités amplifiées de toutes parts, obscénités qui surgissent de nos écrans TV, des hauts-parleurs de nos Radios-Propagandas, du papier chiotte des Journaux de nos Milliardaires.

On pourra dire à nos enfants, à nos chers petits-enfants : «Mes petits chéris, on aura tout connu». Hélas, pas forcément vrai car il y a de fortes chances que nos chérubins connaissent pire encore. Par exemple, cette ambiance de couleur autrichienne mais made in France, avec une Droite libérale au Pouvoir suppléée par des Ministres fachos aux postes-clés.

Je parle ici de l’Avenir ? Non, c’est déjà le Présent avec les Collomb et ses chasseurs armés, les Darmanin, les LeMaire. Allez, gardons le moral et Joyeux Noël à toutes, à tous.

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Johnny, Johnny, Johnny.

C’est curieux comme la mort de Johnny Hallyday a remué le pays. Il y a eu ceux qui ne voulaient pas en entendre parler en prétextant que «trop c’était trop », il y a eu ces autres, mi-mélancoliques mi-heureux, qui se sont réjouis au contraire qu’on en parle. Beaucoup ont vu beaucoup d’images (concerts récents du XXIème siècle, rétros-Drucker, images du Golf-Drouot), beaucoup ont ré-écouté les vieux refrains, de Kiliwatch à Allumer le feu, de Souvenirs, souvenirs à Quelque chose de Tennessee.

J’ai lu « A l’Ordre du jour » d’Eric Vuillard, prix Goncourt.

Bertolt Brecht écrivait avec justesse : « Dire aux hommes politiques : « Ne touchez pas à la littérature » est ridicule mais dire à la littérature : « Défense de toucher à la politique » est inconcevable ». Après son 14 Juillet et avec son «L’Ordre du Jour», Eric Vuillard s’aventure une nouvelle fois dans le Politique. Pour ce qui est de savoir s’il s’est accouplé avec la littérature, je ne pourrais me prononcer. Je ne peux qu’ajouter que pour ma part, il y a trois sortes de livres : les mauvais, les bons et les grands. La troisième catégorie nous emporte toujours au-delà de nous-mêmes, nous transforme de fond en comble, elle occasionne brûlures et cicatrices à vie.

S’il faut quand-même avancer un avis-BiBi sur le livre d’Eric Vuillard, pourtant porté au pinacle par le Comité Goncourt, il n’intégrerait pas la catégorie 3.

Blog-notes.

L’actualité connaît des turbulences. Quotidiennement. Elle engendre des discussions de café du commerce, elle fait tourner les sites d’infos, elle donne du boulot aux Policiers du Net (@libedesintox), elle permet aussi à chacun (e) de s’épancher, de crier sa rage, de balbutier son effroi, d’applaudir, d’admirer, d’idolâtrer, de passer du «Merci» au  «Dégage!» dans la même minute.

Ne maudissons pas trop vite cette époque, ne crions pas si vite au désastre personnel.

Même si nous déplorons nos états bipolaires (joies qui culminent au plus près de colères injustes), tout ce va-et-vient, tous ces instants-navette restent nécessaires car autrement, autrement, autrement comment pourrions-nous supporter l’insupportable ?

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Ce que j’ai appris cette semaine.

Ce que nos bons éditocrates disent être «l’actualité» est en réalité un puzzle, un imbroglio, une bouillie, un sommet de conneries et de commérages, un tri qui privilégie le plus souvent l’Insignifiance et l’accord avec la puissance des Puissants. Mais parfois, en creusant dans les fissures, en élargissant les failles, en découvrant les diaclases, voilà que surgit une lueur, un rai de soleil.

Eclairage qui met en lumière le Pouvoir toujours tapi dans l’ombre.

Avec ces traces laissées par le Pouvoir et ses chiens de garde, non seulement on en apprend tous les jours mais on n’en apprendra jamais assez.

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