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UN INTELLECTUEL : MARC DUGAIN.
Jusqu’à ce jour, j’ignorais qui était Marc Dugain, n’ayant jamais croisé ses travaux cinématographiques et n’ayant jamais partagé quoi que ce soit de ses travaux littéraires. Je me suis quand-même arrêté sur ses propos puisqu’il avait l’honneur de se raconter dans tout un interview consigné dans les premières pages SVP du dernier n° de L’EXPRESS. Pas rien, n’est-ce pas ? J’ai donc soigneusement pris la température de notre intellectuel.
Lisons-le :
«Macron a de bonnes idées, sa jeunesse et sa formation font qu’il a une juste analyse de ce que sera l’ économie du futur. Valls qui a une conception «autoritaire» tout en étant de gauche, possède une carrure d’homme d’Etat». On appréciera particulièrement les guillemets mis à «autoritaire», façon de dire que notre intellectuel ne colporte pas les ragots de ceux qui, eux, ont ôté tous les guillemets à l’adjectif.
Poursuivons : «Juppé avait une vision assez consensuelle…. ». La chute est encore plus terrible encore : «Malheureusement, les problèmes d’ego empêchent tout front commun». Aaaah ben, la voilà, la claire position de notre interviewé : notre Marc Dugain souhaiterait donc un… «front commun» Macron-Valls-Juppé !
Un «front commun» ! Voilà donc à quoi rêvent et à quoi s’occupent nos grands esprits français rêveurs du XXIème siècle.
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CHRISTOPHE BARBIER et JACQUES ATTALI.
Pendant que Christophe Barbier, l’éditocrate à l’écharpe rouge, crie sa joie de voir «la Présidentielle de 2017 mettre fin aux idées de cette «génération qui a joui de tout et ne s’est occupé de rien», celle des «baby-boomers et de leur emprise sur la société» (Voir 1 en bas de page), revoilà Jacques Attali et ses super-pages pour faire LE POINT final.
Lui aussi crie haro contre ceux qui mettent «dans le même sac, les riches, les puissants, les élus, les journalistes, les professeurs, les intellectuels et tous ceux qui «savent». Il en a donc assez de cette démagogie «qui triomphe dans les médias» et qui «domine dans les réseaux sociaux». (Rappel à Jacques : @pensezbibi est mon compte Twitter),
Bref, on sent notre Jacques bien énervé et plutôt ébranlé par les critiques qu’il a dû essuyer.
Mais ont-elles été dirigées contre lui ?
Peut-on dire que Môssieur Jacques Attali est «riche» (malgré sa maison de 420 m2 à Neuilly et son revenu annuel de 1,5 millions d’euros) ? Est-il «puissant» (il a juste été Président de banque, a juste conseillé Mitterrand, Sarkozy, Hollande et Macron, a juste été représentant français au G7 etc) ? A t-il jamais été «élu» du peuple ? Non jamais et il n’a été que si peu journaliste (plutôt éditocrate de luxe). Quant à faire partie de «ceux qui savent», on peut se demander quel genre de Savoir il peut nous transmettre lorsqu’on regarde une Une du Point où il s’y montrait bien fier.
Bon… essayons de caser quand-même notre bonhomme à la façon-BiBi. Peut-être, plus justement, faudrait-il le catégoriser en plagiaire (il fut condamné pour cela), en Grand Voyageur (il fit un long périple avec Pasqua dans l’Affaire AngolaGate), ou en Surveillant de Site (Slate.fr) ? Essayons en Conteur pour les grands enfants que nous serions, en Conseiller Cac 40, en Administrateur de CA ou encore, comme l’écrit M Magazine en… «Homme-orchestre qui dirige à la baguette «ses affaires dans des deals très secrets, fusions-acquisitions». Vous avez lu : «deals très secrets». Hum, hum.
Je fais confiance aux lectrices et lecteurs de leur blog préféré : ils sauront faire et le tri et le bon choix !
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« LA PRIMAIRE DE LA GAUCHE ».
Sur les tweets publicitaires de nos grands quotidiens et hebdos, sur les écrans des chaînes vomitives TF1 et BFMTV, sur les flashs radio de France-Info, France-Inter, France-Culture, RMC, on entend partout cette surprenante formule non-interrogée, indiscutable (puisque la question n’est même pas posée), rengaine naturalisée, virale, qu’on voudrait nous faire croire «acceptée de tous», ces cinq mots qui n’ont l’air de rien : «la primaire de la gauche».
Avec entêtement et un brin de sarcasme, je rappelle qu’il y a là une imposture et un enfumage répétitif. Avec délice aussi que les BiBis viennent titiller ces grands organes médiatiques sur ce qu’ils ont – paraît-il – le plus cher : cette sacro-sainte «objectivité».
Ceci explique mon tweet mis régulièrement en ligne avec cette annotation qui rappelle tous ces grands Medias à cette «objectivité» :
«Cessez ce parti-pris. Ce n’est pas la «primaire de la gauche» mais une #PrimairePS».
Bien entendu, tout cela est de bien peu de portée car tous nos très chers Médias ne changent pas leur parti-pris d’un poil et continuent de dire avec le plus grand naturel et à l’unanimité leur position dans l’espace politique.
Examinons : que disent ces Grands Medias lorsqu’ils parlent de «primaire de la gauche» ? Ils caractérisent les candidats aux Primaires de candidats de… gauche. De cela, ils peuvent le penser. Voilà qui est affaire d’opinion (de pensée unique). Mais, bon, admettons.
Mais dire, écrire : «la primaire de la gauche» est une contre-vérité puisque 7 candidats sur 7 de la primaire sont socialistes (avec petite exception : une groupie radicale). Relevez cela n’est pas affaire d’opinion. Cette façon de raisonner est un mensonge éhonté, mensonge sur lequel tous ces journaleux radio-TV-Presse évitent bien évidemment de répondre et de rectifier.
Ils disent ainsi dans un même élan que toute la gauche se résume à cette Primaire PS et que, donc, il n’existe pas d’autre gauche hors ces Primaires. Censure, enfumage, position de classe etc, je vous laisse le choix dans cette construction de leur soi-disant «réalité politique» et vous laisse réfléchir sur cette magnifique objectivité dont ils ne cessent de se gargariser.
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(1) Juste un mot sur l’emprise… de Christophe Barbier himself : il commença par aboyer dans la niche du Point, flirta avec Europe1 la Radio-Lagardère, se roula sur les paillassons de l’Express, occupa les cases télé d’I-Télé, de Canal Plus, de LCI, de BFMTV et de C’est Dans l’air (personnalité la plus invitée de janvier 2008 à mars 2012 : 39 fois).
Posté derrière sa plume et ses micros, que nous dit-il, ce Barbier qui nous rase ? «Aucun programme ne met en avant la misère, nul slogan ne la désigne : tout au plus demeure t-elle une figure imposée de l’extrême-gauche, c’est-à-dire de candidats qui n’ont aucune chance».
Oui, d’où sort ce Marc Dugain?
En tout cas, il est bien parti pour faire du gain.:-)
Joyeuses Saturnales, Bibi…
@RobertSpire
Merci à toi.
Back pour les Joyeuses Saturnales.
Quant à Marc Dugain, j’espère que c’est la première – et dernière – fois que j’ai la chance de le croiser 🙂